Il est donc l’heure de vous conté l’histoire de la 2eme journée du Clan.
Contrairement à mon analyse initiale peu objective, les bas-fonds sont un énorme match-up redoutable pour mes Nains.
Rendez-vous compte. Non content de pouvoir aligner au moins une Vermine Griffu, les Bas-Fonds de Gayoc alignent aussi un Troll. Et autour de ces 2 piliers, pas moins de 5 Skaven. Des joueurs d’elite: rapide et forts.
Que demander de plus, hein? Et bah, les meilleurs joueurs du jeu. Avec la meilleure compétence. Des Gobs, équipé de série de minus! Et d’esquive pour couronner le fou que je suis de m’être engager dans cette galère.
Et enfin last but not least, enfin si, least, cette équipe de crapule éprouve énormément d’animosité envers mes pauvres joueurs.
De mon côté, que vais-je pouvoir faire, démuni que je suis. Mon équipe de nécessiteux ne dispose que de 5 tacles et 9 blocages. C’est peu, trop peu pour espérer compenser ma faible force. Mon mouvement d’escargot asthmatique. Mon agilité de mollusque.
Comme dirais l’autre, ça me fera la bite.
Donc, on entame le match avec l’ami Gayoc. Et les bas-fonds sont venus bien plus nombreux dans le stade pour assister a l’attaque de leurs favoris. Moi, mes fans sont dans les bistrots pour ne pas assister à la mise à mort.
J’obtiens une défense parfaite. Merci, mais je le sais qu’elle est parfaite ma défense.
Malheureusement je suis quand même obligé, devant la nette supériorité des joueurs de mon adversaire, d’utiliser toutes les ressources tactiques que m’offre ma faible équipe.
Mais a la longue, ma science du jeu fait lentement mais sûrement pencher la première mi-temps en ma faveur.
D’aucuns pourraient vous dire que j’ai profité d’une histoire de passeur ne souhaitant pas passer. Ne vous laissez pas berner.
C’est bien mon placement minutieux, pointilleux, tatillon, voir parfait comme ma défense, qui m’a permis de récupérer la balle et d’inscrire le premier toucher de la rencontre.
Mon adversaire, fort démuni devant tant de talent, alla même jusqu’à utiliser une technique de lâche pour entamer le deuxième acte. La chandelle. Vous imaginez, un ballon qui part haut, très haut, très très haut dans le ciel immaculé. Ouais, vous imaginez. Bah, comment ils font, moi, mes joueurs pour l’attraper, la vessie? Hein?
Oui, bon, elle a fini par retomber la vessie. De toute façon, tout finis par retomber. Même pour les plus enthousiastes d’entre nous.
Bref, je menais 1-0 contre toute attente. Et j’avais le cuir. Je m’attendais bien à une révolte vigoureuse des joueurs si talentueux de mon adversaire, vexé d’avoir éte contre par plus petit qu’eux. Mais a défaut d’une équipe compétitive, je dispose d’une science du jeu a toute épreuve. L’essuie-glace par temps de pluie, le chasse neige, le double rideau offensif, le 1-turn push-push-push-push-push-push. Oui, faut beaucoup les pusher mes joueurs pour en obtenir quelques chose.
Après tant de feinte, et de contre-feinte, au point de me feinter moi même, je doublais la marque. La messe était dite, le gong avait retenti, le coup de sifflet final pouvait conclure cette belle rencontre sur une dernière passe raté après unes dernière passe raté après un lancer de gob raté.
Rideau, et 2-0.
Qu’est-ce que je suis fort quand même!
Je joue Nains, et j’ai tappé dû Bas-Fonds 