Le Flashing Urchins sous les flashs

Après sa défaite contre les orques, un voyage cahoteux sous une tempête formidable, l’équipe endeuillée des Oursins Flasheurs (en langue commune) dans le texte arriva complètement trempée au stade de Cogne sur Lécrou…

La rencontre avec les collègues du ACABB Crew se présentait plutôt bien: un entretien entre Don Pizzicato Corléone, le coach des Urchins, et X, celui de l’équipa adverse, Ex Champion 44 tout terrain, -dont le corps bionique a été affublé d’un poumon artificiel-, semblait prometteuse…
Don Pizz: « Alors, fils, on est bien d’accord? la famille, ça passe avant tout…on se promène tranquillement sur le terrain, on marque 4 Touchdowns chacun, et tout le monde sera content…surtout la famille, tu comprends? Il y a déjà eu un mort, alors ça suffit…Ce sera rentable pour tout le monde»
Champion 44: (débouchant le champagne)« T’inquiète pas collègue TCHHHH ça va bien se passer, tiens bois un coup pour fêter ça! TCHHH C’est moi qui t’invite! ce soir tu joue chez moi, ça va être du grand spectacle, j’ai fait venir un studio d’enregistrement…TCHHH C’est pas tout les jours qu’on se retrouve en famille! A fait, je t’ai pas présenté la petite TCHHH»
Une jeune fille plantureuse en petite tenue à frous-frous entre dans le bureau
Champion: « C’est Anne Lavénale, notre Pompom Girl intermittente, elle fait aussi l’entretien et elle s’occupera de votre confort dans les vestiaires… »
A Lavénale « J’ai mis vos tenues à sécher messire, et j’ai fait briller les bottes de l’équipe »
Don Pizz" C’est bien ma petite, tu fais partie de la famille maintenant…"
Il lui tapota la joue.

Dans les vestiaires l’ambiance était plutôt festive; le champagne coulait déjà à flôt…
Les joueurs comparaient leurs équipement, Léna Cabe, la receveuse des Acabb, minaudait avec le capitaine des Urchins, Jordan « Flash » Fallashi: « c’est joli, ça » dit-elle en montrant les Knuckldusters en bronze fluorescent qui faisaient la fierté de l’équipe… »Ouaip, c’est du phosphore bronze, c’est un matériau super dur à trouver » crâna Flash…
« mais ce que je préfère , c’est vos câche-sexe cloutés roses, ça c’est vraiment trop, trop mignon » rencherit-elle en rougissant, avant de s’éloigner pour se préparer pour le match…
Dans un coin, Roger CGT, finissait un cubi de rouge en le pressant dans sa gueule ouverte, puis jeta la poche en rotant bruyamment « Allez les gars on s’habille »
Etonné par les considérations esthétiques de Léna Cabe, le Capitaine Fallashi se se gratta la tête…mais un détail détourna son attention: aucun numéro n’apparaissait sur les maillots des adversaires! « C’est pas très homologué ça » Pensa-t il en vidant sa coupe d’un trait…mais bon, vu que le match était joué d’avance, d’après le coach…
En s’habillant, il se sentit plus léger que d’habitude, comme s’il lui manquait un truc…

« Personne n’a vu ma gomina? » lança Angelo Bertoli, le passeur en slip, en train de se coiffer la banane , furetait dans tous les coins du vestiaire…
« Demande à Anne Lavénale, c’est elle qui a tout rangé! » plaisanta Danton Marino
« Allez les gars en piste! je compte sur vous mes petits, je pense à votre avenir, et vous, pensez bien à ce que je vous ai dit, tout le monde sera gagnant…» fit le Coach Pizzicato d’une voix tranquille

Au ploutch que fit sa botte quand il la chaussa, et au contact poisseux de ses lacets, Angelo compris, mais trop tard, ou était passé sa crème capillaire…
« Raaah ptin quelle chagasse celle là ! Mais c’est quoi cette blague de merde là???
On dirait qu’on m’a chié dans les bottes!! »

Mais trop tard, et c’est en glissant dans ses pompes qu’il prit le chemin du green…

Là sur le terrain, les flash crépitaient…Jordan Fallashi se rendit soudain compte que ses Knuckledusters en bronze avaient été remplacés par des bagues en mousse, et lorsqu’il s’apprêta à plaquer la frêle Lena Cabe au sol, elle lui mit une grosse mandale dans la gueule en lui criant « c’est ça que tu cherches, gros porc macho? » « Ptin c’est elle qui avait pris mon knuckleduster doré » fit-il avant de se retrouver sonné…« quelle crâneuse celle là…double skull en début de tour… »

Et puis tout parti de travers…les Acabb crew, équipés des poings américains de l’équipe adverse, enchainaient les placages, Angelo qui glissait dans ses bottes se retrouva au sol, lâchant le cuir…Yannick Labac s’en empara, et fila droit vers l’embut…Contre!
Roger Cgt, bourré et le nez tout poudré était très énervé et s’évertuait à jeter Tony Morello dans la foule en lui tapant sur les pointes de l’armure à main nue…L’Ogre Tony Sacco essaya de coucher un lineman, mais il se fit taper dans les oursins, et se retrouva au sol en se rendant compte que sa coque a pointe rose avait été remplacée aussi par une coque en mousse…
Aveuglés les Urchins s’enfonçaient dans la débacle… puis se fut au tour du lanceur adverse Yoann Archiste, de marquer…Tony Sacco parvient quand même à éclater la tronche à Otto Nome, qui avait osé lui taper dans les ourses, mais Alfonse Enmanif parvint aussi à blesser gravement Cosmo Lacavazzi d’un coup de Knuckleduster en phosphore bronze dans le pif… « pas touche à Lena Cab tocard!» hurla-t-il (visiblement il avait trop bu)
Le match semblai totalement perdu, mais Angelo, tout en patinant dans ses pompes, réussit la passe du match sur Gerolamo Riso, qui fonça vers l’en-but, malheureusement celui-ci devait aussi avoir eu l’intérieur de ses bottes tartiné par l’infâme Pom-Pom Girl Intermittente Anne Lavénale, car il chuta bêtement devant l’en-but adverse…Ce fut Joey Montana qui sauva l’honneur dans un blitz héroique, bien que tardif, pour poser ce maudit cuir dans l’en-but adverse et éviter ainsi une défaite trop cuisante…
Il restait encore à affronter la colère de Don Pizzicato, car dans la Famille, toute trahison appelle à la vengeance…

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                             UN BLITZ DANS LA BRUME

Don Pizzicato regardait, satisfait, sa tenue de Blitzer des Fist Duckers pliée sur le banc.
« ça, c’est réglé » pensa-t-il en souriant, tout en revoyant l’air ahuri de Roger CGT, avant que Pizz lui décrocha la machoire d’un crochet de sa main chaussée de son coup-de-poing doré , en lui chuchotant à l’oreille « souviens toi de Tony Morello, on n’oublie pas, c’est ça la Famille »

Le stade était prêt à recevoir les Elfes Sylvains du WERDER DE BRUME, dont l’invincibilité et la violence dont ils faisaient preuve sur le terrain devenaient légendaire… Après avoir allumé un cierge devant la statue de la vierge Santa Passarina, il s’activa à remonter le moral de son équipe, bien entamé par ces deux défaites consécutives…
« Allez les gars on y va! Cette fois-ci on les tabasses, un par un, on encaisse un touchdown et on va marquer! Toi, Angelo, tu gardes la balle! Toi, Gros Tony, tu tapes à trois dés! et vous, les autres, vous couchez tout ce que vous pouvez…on a de quoi embaucher un mercenaire pour faire le sale boulot, je compte sur vous pour le protéger et éviter qu’il se fasse voir par l’arbitre en train de les piétiner…des questions? On y va ! Go go go! Ha, on nous a même fourni une Pompom Girl! On va les massacrer! »
Le tristement célèbre spadassin Jean Klasseck affichait un air goguenard, le regard torve sous sa cagoule de cuir clouté… Jordan Fallashi ne put réprimer un frisson d’horreur en sentant l’aura de stupre qui se dégageait du personnage…
Le terrain était nappé de brouillard, on ne voyait pas les gradins… les Elfes à la réception s’emparèrent de la balle et percèrent les lignes des Urchins, malgré les piaillement faiblards de la pompom girl allouée à l’équipe…
Celle-ci , car il faut en parler, n’était pas du tout à la hauteur de ses engagement: non seulement elle n’était vraiment pas agréable à l’oeil (le brouillard qui la cachait réussissait à éviter les cris de protestation de son entourage, car son physique massif et disgracieux ainsi que sa peau vert sombre tacheté de brun ne pouvait cacher ses origines orquines)- mais sa voix crillarde et les postillons de morve qu’elle envoyait devant elle étaient vraiment dérangeants… « Putain, mais c’est quoi cette horreur, fit le coach consterné…elle fait fuir le public! j’aurai encore préféré Anne Lavénale, ça aurait été moins pire!»

Sur le terrain, les Elfes furent violents, comme à leur triste habitude, et Massimo Manca fut éliminé dés le second tour. « Putain , il va nous manquer », firent ses collègues, car ils savaient rire dans leurs malheurs.
Sous une haie d’honneur, les Elfes marquèrent vite, rapidement en sous -effectif, tandis que leur Trois-Quart au sol filait entre les doigts de Klasseck le Sale et de ses acolytes …
Puis, malgré un coup de pied haut à l’engagement, les Elfes se remirent à frapper fort. Mais le tristement célèbre Klasseck restait une menace, il les finissait au sol, il en mit deux KO, mais, s’acharnant comme un maniaque sur le troisième , il se fit repérer par l’arbitre et expulser sur le champ, malgré les protestations du coach Pizz… « Mais monsieur l’arbitre, c’est quoi ça? regardez c’est eux qui nous agressent! » L’elfe blessé, en état de choc, évacué sur une civière, la cage qui protégeait Angelo et la balle se déplaçait d’un bord à l’autre du terrain, devant un double rideau d’elfes qui s’amenuisait petit à petit… un elfe seul, au nom imprononçable, Physilceth, surement plus physique que les autres, les invitaient à passer à gauche le long de la touche d’un geste engageant, bien que taquin…Flairant le piège, les Urchins se déplacèrent de l’autre côté, mais Tony ne parvint pas à coucher le joueur qu’il visait… Le receveur Gerolamo Riso, positionné en extèrieur à l’arrière de la cage, était prêt à courir marquer au tour suivant…l’erreur fut de laisser un passage le long de la touche (dans la brume on ne voit pas très bien) et le Danseur de guerre, Vozco la tacle, tristement célèbre pour sa prime, (et sa frime) en profita, mit deux paquets et lui bondit dessus à pieds joints pour l’envoyer à l’infirmerie, malgré les soins express de l’apothicaire de garde. Dans le même tour qu’un autre joueur des Urchins sortait sur une civière… on ignore comment Angelo se fit coucher et perdit la balle, personne ne le dira, et comment l’autre Danseur de Guerre s’en saisit à 3 cases de l’en-but, car le brouillard rendait les actions confuses…Mais voyant Vozco-la-Tacle proche de la touche, sachanbt que le ballon qui lui échappait désormais, car difficilement accessible, Joey Montana, alléché par la prime, décida de minimiser les risques et d’envoyer Vozco-la-Tacle dans le public plutôt que de tenter d’attraper la balle que lui agitait Lylcates, l’autre DDG qui tentait, inquiet, de faire diversion…malheureusement, malgré le superbe blocage double étoile de Montana, Vozco-la-Tacle se jeta dans la foule, idolatré par le public, et slamma dans une pause Glam-Rock en faisant un geste vulgaire du doigt jusqu’à son banc, tout en signant des autographes…
Pendant ce temps, Tony Sacco, dans l’action, s’énervait sur un elfe qui le provoquait en lui faisant « allez t’es pas cap! » tout en criant à l’arbitre « Au secours m’sieur un ogre qui m’agresse!» Mal lui en prit ! Il aurait mieuc fait de se taire… -« Me traite pas d’ogresse , où j’te casse les dents! rugit Tony, et, joignant le geste à la parole, lui brisa la mâchoire, et l’Elfe sortit la bouche en sang. « mfieu l’arbiftre! mfieu l’arbiiiitttrr… »

Pendant ce temps, les deux soignants du stade et l’apotiquaire des Elfes jouaient aux dés…
« Putain mais kesse t’as foutu?? Fallait aller marquer! » gueula le coach à la mi-temps… » « z’inquitez pas msieur Pizz on a tout le temps d’aller marquer ils sont plus qu 6 sur le terrain » fit Joey Montana.
« Mais vous vous vous êtes 7! et encore avec le geste de Tony ça aurait pu être pire! Allez, ils mènent 1-0, on se relâche pas et on y va! »

De retour sur le terrain, l’équipe des Elfes lancèrent une attaque éclair et profitèrent d’un Blitz pour réceptionner la balle avec Vozco-la-tacle… la soufflant au nez de Flash et d’Angelo… Outré Flash le bloqua à deux dés et l’assoma d’un coup bien placé, mais malheureusement sans gravité, mais le DDG quitta le terrain sur une civière. Cependant Angelo c’était déjà déplacé par erreur, et ne pouvait plus la récupérer, et Flash n’arriva pas à ramasser la balle , gêné par ses coups-de-poing dorés fixés aux gants… Et ce fut ce scélérat de DDG restant, Lylcates en profita pour leur marquer un TD sous le nez.

Dégoutés, les Flashing Urchins se préparèrent à recevoir à nouveau, sous les encouragements pathétiques et atroces de la PomPom girl Orque que le brouillard ne cachait plus, ce qui déclencha les cris indignés du public… En face, les 5 Elfes rescapés ne parvinrent pas à bloquer leur cage, et les invitérent même à aller marquer…Ce que fit Angelo en rassemblant toute sa dignité.
Le dernier tour des Elfes fut consacré à l’élimination de Tony Morello, « El Ciudo », dit le souffre douleur de l’équipe, ou « l’épine dans le pied des Oursins », qui se fit casser la jambe, oui monsieur, ainsi qu’au passage à tabac de son voisin qui, lui, s’en sortit indemne.

De cette nouvelle petite défaite, on retiendra les efforts et l’entrainement payant de l’ogre Tony Sacco qui parvint à relancer deux blocages ratés, ainsi que la dévotion du public pour son joueur favori, le receveur Gerolamo Riso, qui obtint son second JPV, bien que c’était non mérité, selon les dires du coach…

« Attendez voir la 10 ème journée, » Fit Don Pizz de sa voix basse et rauque, « on se retrouvera avec les Fist Duckers et je vous ferait payer ce que vous vous avez fait à Tony Morello! »
Car pour le coach Don Pizzicato, non seulement la Famille c’était sacré, mais il avait aussi un sens aigu de la justice. « Il commence quand même, à nous poser des problèmes, le petit… » Fit-il , songeur quant à l’avenir dudit Tony…

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Quelle belle plume

the good wife GIF

Pink Feather GIF by Nickelodeon|100%x100% Ce n’est que justice!

Le soleil était torride…En voyant la plastique impressionnante des joueuses d’en face, l’équipe du « Diabolo Mantes », Don Pizzicato se dit qu’il avait eu raison de renvoyer Cindy Piffetarte qui lui proposait ses services…
-« C’est pas parce qu’on m’a dit que c’était des bombes atomiques en face que j’ai besoin de tout faire péter !» Don Pizzicato était un esthète avant tout, et le flocage du terrain venait d’être refait.

Le Flashing Urchins s’apprêtait à recevoir la balle, mal à l’aise devant la carrure massive et le bustier plein à craquer des guerrières Jaguar, Teiinera et Phaccyra, et le regard noir de la nouvelle lanceuse Python, Siokureto. Ayant assisté à la défaite cuisante des Nains du Harley Kings, et le nombre considérable de blessés qui s’entassait à l’infirmerie en train d’être désinccarcérés de leurs lourdes armures, ils étaient troublés, inquiets, mais vigilants…
« ça me rappelle la fois ou je me suis fait poursuivre par une bande de filles en furie à la récré » se confia Marino à Fallaschi …
Et surtout, ils se souvenaient des conseils de Santa Veronica et Santa Davina, lors d’un entrainement Gintonic financé par leur Coach Pizz et relayé par Kabal vision. « Regardez-les dans les yeux, et ce gri-gri vous rendra plus forts » leur dit Santa Davina en leur remettant à chacun un bracelet éponge rose bonbon…Une boisson tonifiante leur avait été remise aussi par Santa Veronica, le Testosirop. « Mélangé au Gintonic, ça vous allumera un feu au fond des yeux. »
Merci, Santa Veronica et Santa Davina, et « Toutouyoutou » à vous.

Dés que le coup d’envoi fut lancé, un éclair suivit d’un grondement lourd éclata soudain, et des trombes d’eau se mirent à tomber…une vraie cataracte!
Grâce à son bracelet-éponge, Angelo Bertoli l’homme aux doigts d’or, se saisit du ballon mouillé sans le faire glisser, pendant que Tony Sacco blitzait la ligne d’engagement à 3 dés, s’y reprenant à deux fois, mais bien entrainé, il coucha sans mal l’Amazone dans la boue, mais non sans délicatesse.
Car dans le coeur de chaque joueur du Flashing Urchins, il y a un enfant des rues, un enfant abandonné, qui n’a jamais connu sa maman. Et si ces petits êtres débraillés et mal peignés sont devenu aujourd’hui des beaux gosses au grand coeur et aux cheveux gominés, c’est parce qu’ils se sont entrainés très fort auprès de la gent féminine, pour capter leur attention.
Ce n’était pas le cas du vil Jean Klasseck, ce rustre pervers, qui, recruté de nouveau à grand frais dans l’équipe, sautait à pieds joints sur les filles couchées dans la boue, et leur arrachait leurs sous-vêtements d’un geste victorieux, en tirant d’un coup sec. Puis il bondissait derrière la ligne, à l’abri, et recommençait, plusieurs strings affriolants mais hors d’usage accrochés à la ceinture, et les filles terrifiées, qui reculaient déjà surveillant leurs arrières.
Mais le tonnerre grondait, les flashs claquaient partout, et le visage détrempé, leur khôl dégoulinant sous les yeux, les Amazones tentaient de cacher leur anatomie que la pluie rendait visible sous leurs débardeurs blancs devenus transparents.
A chaque flash, une amazone tombait dans la boue, et était ramenée aux vestiaires…

Là-bas, dans le box , un lineman des Urchins, qui, curieux de s’instruire, lorgnait par dessus la vitre, découvrit une vérité qu’il vit le fit frémir: le visage blême, les filles se serraient entre elles, tremblantes, en se lavant frénétiquement sous la douche…puis elles séchaient leurs cheveux, se recoiffaient et remettaient leur maquillage guerrier: elles avaient fait semblant de s’évanouir pour pouvoir se refaire une beauté!

Préocluthippe, la guerrière Piranha à la détente légendaire, qui avait subi une blessure lors d’un match précédant, resta trois tour dans la boue en se tenant le ventre, sans parvenir à se relever pour bloquer le beau gosse qui lui faisait face…Une de ses collègue bloquait à deux dés contre, et sortait deux flash, mais cela ne suffit pas à faire balancer le match en leur faveur.

Sans surprise, Angelo marqua tour 8, et sans surprise, remaquillées de frais, 4 joueuses qui étaient portées KO-sois-disant revinrent sur la loss, croisant le regard torve de Jean Klasseck, qui, expulsé, mimait des gestes obscènes sur la touche…
Franchement fumasses, les Diaboliques amazones se lachèrent sur les trois valeureux linemen Urchins, et lynchèrent un pauvre journalier, en lui faisant bouffer son slip clouté.
Puis se fut la mi-temps…

Le coach leur tint un grand discours, qu’il gardait pour les grandes occasions:
-« Ok les gars, on se ressaisit! Elles ont foutu Jean-Michel à poil, mais c’est pas ça qui va nous faire reculer! On est à 10 contre 10, et, regardez-vous, vous êtes beaux! Vous êtes forts…et toi, Tony Sacco…toi, le joueur le plus sale, tu…tu…tu as pris une douche! Je suis fier de toi, mon grand! »
-« Regardez vous les gars! »Repris le coach, plus fort, « Regardez-vous! Putain mais comme je vous envie! Vous prenez une douche en plein air avec des Amazones! Des bombasses en plus! Rendez-vous compte! Je suis fier de vous… » il avait les larmes aux yeux.
Ils burent leur Testosirop, cul sec, et se regardèrent, des flammes dans les yeux, les veines dilatées sur les tempes… « raaah , ça arrache! »
« Ha ben chef, il est rudement efficace ce coquillard clouté! »
Ils étaient chauds.

En défense les Urchins choisirent une formation groupée, lanceur et receveur à l’arrière. le coup d’envoi fut une chandelle bien réceptionnée par la sombre Siokureto, que la pluie rendait encore plus farouche.
Mais leur attaque foira lamentablement, et pas un des Urchins ne tomba: trois filles sortirent se rhabiller lors des premiers tours… Teiineira la terrible se retrouva entourée par trois Urchins dont le gros Tony Sacco, devant elle une trappe béante, elle était seule, isolée…Effrayées par l’aura terrible et magnifique qui se dégageait des Urchins, dans leurs armures hérissées de pointes, leurs bananes dressées à la gomina rendues plus luisantes encore par la pluie, les Diabolo Mantes reculèrent…enfin pas toutes, seulement la porteuse, Siokureto, qui se mit hors de portée de blitz…
Un blocage à un dé d’un lineman humain échoua et le lineman se retrouva à l’infirmerie. Ce fut une erreur de calcul, mais les Amazones continaient à tomber sous les flash, émoustillées par les hormones qui émanaient du Testosirop.
L’occasion fait le larron, et, profitant de la voir isolée, Danton.C .Marino se précipita sur la porteuse, en mettant ce qu’il fallait de paquets pour tenter de conclure: se fut une repoussette. Comme il se montrait trop insistant en tentant une relance à 1Dé, Danton se prit un coup de boule dans la mâchoire et se trouva au sol.
Les Urchins ne sont pas doués pour la drague en solo. Quand c’est non, c’est non!
Devant les Humains avaient laissé dans leur précipitation un trou au centre. Mais en infériorité numérique, les Amazones n’osèrent pas s’engager…ce fut un long moment d’attente et de réflexion…
…puis excédée et à bout de nerfs, Siokureto se lacha et agressa Danton au sol « Enculé de macho de merde prends ça dans ta gueule! » mais un éclair illumina la scène, et outré, tout le stade ainsi que l’arbitre sifflèrent la faute. « tu en veux une toi aussi? il s’est rien passé j’te dis! dégagez moi cet abruti! » Sidéré l’arbitre se ravisa, car la lanceuse aux traits défaits, livide, débardeur collant, le rimell qui coulait, les cheveux plaqués en mèches éparses, faisait peur à voir… Danton, recroquevillé, les yeux révulsés, fut trainé à l’infirmerie, se tenant l’entrejambe… « Je voulais juste savoir son numéro ahhh ça fait mal… »
Dans son énervement, Siokureto tenta une passe à 4+ relançable, mais le lancer foira et la balle rebondit aux pieds de Malatesta.
Là ce fut une action magnifique de flash, flash, ramassage 4+ du lanceur Angelo Bertoli, Passe 4+, reception 4+ et temporisation de Gerolamo Riso hors de portée mais contre la ligne d’en-but.
L’exaspération des Amazones devant tant de réussite atteignit à son comble: elles mirent la pression sur Riso, qui alla marquer deux tours plus tard.
4 filles rentrèrent à nouveau, maquillées de frais. L’engagement fut costaud, et une prière à Nuffle fit briller le poing americain du Blitzer Lacavazzi d’une lueur menaçante. mais la tentative de passe des Amazones échoua de nouveau, comme la tentative de blitz de Lacavazzi qui s’écroula dans la boue, et ce fut la fin de match.
« Deux zéro, vous êtes des héros! mes garçons, vous êtes devenus des hommes! » s’exclama Don Pizzicato dans les vestiaires, une bouteille de Don Perillion à la main.
« Mais Tony Sacco, qu’est-ce qui t’a pris quand il fallait pousser Teiineira dans la trappe??? T’es devenu tout rouge, franchement j’ai pas compris… » « J’ai perdu mes moyens chef, »fit Tony, penaud « elle avait un téton qui dépassait du bustier, et sa jupe était coincée dans son string , je me suis senti gêné » il reprit d’une petite voix « elle me rappelait ma môman ».
« Putain mais enlève ton pouce de ta bouche et arrête de tirer sur ton oreille! T’es un ogre ou quoi? » Il se retourna, cherchant Angelo le lanceur « où est passé Bertoli »
« Il est chez les filles, patron, il leur a proposé des massages » fit Cosmo, un sourire au lèvres
Ha quel numéro celui là! Angelo les doigts d’or, dit le fusil, ou la carabine…
« Bon faites-vous encore plus beaux, ce soir, on sort avec des femmes qui en ont! Ce soir, c’est votre soir, mes frérots! Passez-moi un coup de Kabbl’o phone à Cindy. »
Don Pizzicato, dans son bureau, jouait avec le Bâton du Naze Assis, son nouveau trophée…« J’aurai préféré une plume »…pensa-t-il.
Puis il prit la communication.
-« Allo Cindy? Ce soir c’est Pizza pour toute l’équipe, c’est moi qui invite! On fait la bombe! »
Et il raccrocha en fermant les yeux, un sourire aux lèvres, savourant la première victoire de l’équipe de pouilleux qu’il avait tirée, lui, Don Pizzicato au grand coeur, des bas-fonds de de la vieille ville.

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Le ciel était clair, bien que voilé…Le crépuscule arrivant, des pipistrelles se mirent à crépiter dans l’air , tourbillonant dans de sombres volutes comme des rubans de moineaux.

« M’est avis que les transylvaniens sont arrivés » le coach Pizz s’adressait à son équipe: « J’espère que vous allez retenir les leçons de galanteries que les copaines amazones vous ont enseignées au dernier match, car ce soir, on joue avec la haute! Ce soir, on joue contre une Lady! Finit les zadistes! Il y a un Comte aussi, mais lui on s’en fout, c’est un original du genre bizarre. Leur Aristocratie s’est retrouvée un peu raccourcie lors de leur dernier match, y’en a un qui s’est fait décapiter je crois. Il y a la chauve-souris géante là aussi qui va nous casser les pieds, mais j’ai embauché un petit nouveau qui va la dresser, n’est-ce pas Bitonio? »
«J’vais en faire un tapis pour les vestiaires Coach! »
-« C’est bien c’est ça l’esprit! Allez on y va, et ne vous inquiétez pas, ils ne mordent que leurs serviteurs! »

Les Vampires gagnèrent le toss, et un Akhorne, l’écureuil dégénéré se plaça en deuxième ligne. Un long botté fit gagner du temps aux Urchins, et Joey Montana en profita pour éclater le rongeur qui avait sauté sur Cosmo Lacavazzi la bave aux babines. Ce fut la fin d’Akhorne. Puis au second tour, le Vargheist, comme ils appellaient leur chauve-souris apprivoisée géante, se prit les griffes dans les dents sur un double crâne relancé. Bitonio se mit à sauter dessus à pieds joints, pendant que Riso et Angelo Bertoli restaient à l’arrière.
L’arbitre siffla une faute sur Bitonio, mais malgré les protestations du coach Pizz qui brandissait une sorte de massue bien lustrée qui servait de porte manteau dans son bureau, il fut expulsé. L’élégante Lady Katrinovka-et-des-brouettes récupéra la balle transmise par le comte de Montechristine et se dirigea dans la moitié de terrain des Urchins, à portée de but, entourée par des serviteurs. Les Urchins enchainaient les blocage brillants, flashant à chaque fois. Le Comte rejoignit sa partenaire qui lui remit la balle, ce qui permit à Bertoli et Riso de se mettre au contact. Lacavazzi était aussi dans le secteur, mais le Comte parvint à se dégager en clignant malicieusement des yeux et en faisant un regard doux mais lourd de sous-entendu, et il temporisa en crânant à une case de l’en-but, Lady Elena Katrinovka et deux Thralls entourant Riso et Lacavazzi.
Excédé par tant de forfanterie, encouragé par l’ogre venu protéger ses arrières, Riso se dégagea et sauta sur Montechristine à deux dés contre, les deux pieds en avant, pour plaquer le porteur arrogant dans un spectaculaire « Gérolamo Kick». « Oh putain con mon vié, oh mais c’est quoi ça ces flash c’est pas possible oh mais c’est n’importe quoi là j’y vois plus rien! » s’exclama le Comte, qui sous ses grands airs était un vrai Marseillais du château d’If. La balle, dans le coin inférieur gauche de l’en-but, fut sortie d’une poussette pour être renvoyée par le public, au milieu du terrain des Flashings dans les pattes d’un Thrall.

Ce fut le tour magique des Urchins, qui restera à jamais gravé dans la légende des « contres » des milles et une nuits. Angelo Bertoli, l’homme aux doigts d’or, dit le fusil, ou la carabine, bondit, se saisit du ballon dans les pattes du Thrall, esquiva, fonça, passa la balle à Massimo Manca, qui fit une transmission impeccable à Jordan Fallashi, qui, étant resté dans la moitié de terrain adverse, fila se mettre à une case de l’embut, tout en mimant un effort considérable en brandissant victorieusement la balle sous le regard de son public ébahi « Mais je comprends pas, » fit un Nain* renfrogné « comment elle s’est retrouvée là la balle? » « C’est ça, la magie des humains » fit un Homme-arbre.
*Une personne à la verticalité contrariée
La fureur était telle chez les vampires qu’ils précipitèrent Lacavazzi et Riso dans la foule des Ultras Transylvania, pour les piétiner à mort…certains dirent qu’ils furent portés en triomphe, mais quoi qu’il en soit, ils furent ramenés inconscients à l’infirmerie. De dépit, les ultras jetèrent des canettes de sang frais qui aspergent l’en but des Urchins, rendant leur beau flocage tout poisseux. Des loups se mirent à hurler, et le ciel se couvrit d’une sombre nuée…
Voyant son équipe bien réduite, le Vargheist qui ne voulait pas mourir et un Thrall hors d’haleine qui trébuchait dans sa direction, Fallaschi décida d’aller scorer tour 6.
Deux trois-quart rentrèrent, dont un qui n’était autre que Bitonio, ramené par l’arbitre qui avait un bandage à la tête, et par là même était revenu sur sa décision.
A 7 contre 11, la défense fut difficile, et Joe Sacco, l’ogre, fut placé en première ligne, pour jouer avec le Vargheist. Nuffle se mit à briller pour les vampires, et le comte de Montechristine se mit à faire des passes divines. Elena alla scorer sans surprises.
Au tour 8 des Urchins, Riso retrouva ses esprits et rentra, et ils réussirent à blesser un Thrall avant la mi-temps.
« Allez les gars, on a contré, ils ont égalisé, on est revenu à 10 contre 10, on peut y arriver! » Fit Coach Pizz dans les vestiaires « Toi, Sacco, continues comme ça, reste concentré » L’ogre , qui machonait négligemment une gousse d’ail, aquiesca de la tête. (chez les Urchins, Quand on a été à la rue, une tête d’ail ou un navet, c’est pareil, on n’est pas difficile sur la pitance.)
Mais l’engagement s’annonça mal, car une invasion de terrain transforma la pelouse en bain de sang, et trois joueurs Urchins dont Bitonio et deux blitzers se retrouvèrent sonnés. Mais ils récupérent la balle, plutôt bien placée malgré le Kick adverse, et se fut Angelo qui porta, encadré par Riso et Marino. Puis se fut un gros TurnOver avec un double crâne du Vargheist qui se retrouva sonné.
Le passage était ouvert, le piège était béant, et, n’écoutant que son courage, mais aussi galvanisé par les Ultras Transylvanias qui le poussaient à foncer dedans, et aussi par le fait que Bitonio venait de sortir discrètement le Vargheist en tirant d’un coup sec de la pointe de sa botte sur sa narine retroussée alors qu’il était au sol, Riso récupéra la balle et fonça, se blottissant contre la touche, hors de portée de la torride Lady Elena, que Montana avait auparavant couché au sol, par pure précaution, mais sans galanterie. Contre toute attente, celle ci parvint à se relever, esquiva, et dans un mouvement d’une grâce absolue se planta devant Riso, portée sur un nuage, et le regarda langoureusement. Gérolamo perdit ses moyens quand il se noya dans ses grands yeux, sous le charme. La balle tomba, sortit, fut renvoyée par la foule à la même hauteur huit cases plus loin. Prudent, mais toujours aussi étonnant, voir carrément bizarre, le comte de Montéchristine refusa de s’en saisir, préférant la défendre avec deux autres Thralls. Peut-être était-il jaloux de la nouvelle Idylle de Riso et Elena, peut-être préférait-il la désinfecter avant pour ne pas risquer d’être contaminé par aucun gène humain, l’histoire ne nous le dit pas.
En tout cas Montana, d’une manière assez peu élégante, coucha à nouveau Elena au sol en la traitant de « Pouffiasse touche pas à mon pote» Riso se dégagea pour marquer le Comte, et Angelo le poussa d’un coup d’épaule, tenta de se saisir de la balle entre les deux Thralls, mais en vain. Bondissant sur son petit nuage de brume, Lady Elena, furieuse, se jeta sur la balle et se plaça à deux cases de Riso pour le narguer avec. Mal lui en pris, car celui-ci, lui administra son « Gerolamo Kick » à deux dés contre, et elle se retrouva clouée sur place, sous les hourras ébahis du public. Ce fut Angelo, qui se rattrapant, rattrapa la balle au passage alla marquer tour 7, ne voulant à aucun prix laisser passer la victoire.

Malheureusement, l’arbitre, encore un peu sonné par ses explications avec le coach Pizz concernant le pouvoir du Baton du Naze Assis, fit une petite erreur d’appréciation temporelle et recula le compte-tours d’un cran. Ce fut une passe incroyablement sublime du Comte, toujours dans un raffinement excessif, à Lady Elena, qui s’était remaquillée, mais dans son empressement avait négligemment passé sa jupe dans son string, ce qui ne l’empêcha pas de réceptionner avec délicatesse et de foncer coller Angelo qui venait de se faire marquer par un Thrall, comme attirée par son charme légendaire. Malheureusement se fut une erreur car elle voulait juste apporter un soutien au blocage du Thrall, qui s’avéra impossible car celui-ci avait déjà joué… Elle tenta de se dégager, mais Angelo refusa poliment, argumentant qu’elle avait foncé pour venir jusqu’à lui…En vérité il ne voulait pas laisser passer sa chance, lui aussi, car chez les Urchins, on est tous comme des frères, par contre, en amour, c’est chacun pour soit, mais à la loyale.
Mais alors que personne ne l’avait vu venir, ce fut L’ogre Tony « Jaws » Sacco, qui courra se jeter dans les bras d’Elena en criant « C’est mon tour !! Maman !! » et écrasée, terrifiée, la belle Lady perdit connaissance pour de bon en laissant la balle devant le Thrall , ému par tant d’effusions, mais dont les yeux pleuraient surtout à cause de l’haleine corrosive de l’Ogre à terre, qui tentait un bouche-à-bouche pour réanimer la Lady… retrouvant ses esprits, voyant la victoire qui lui tendait les bras, le Thrall se saisit de la balle, fonça dans l’en-but en criant « Egalité! » car il croyait encore à la révolution.

Et là le monde se mit vraiment à tourner au ralenti pour notre Thrall héroique car il roula sur une canette d’Hémogrobill jetée par un hooligan des Ultra Transylvania ce qui, par truchement lui fit faire un soleil au ralenti, et devant le visage déformés du comte hurlant MAAAAIIIIISSSS NNNNNOOOOOOOOONNNNNNNN qui se prenait la tête à deux mains dans un cri figé par l’éternité, et il chuta dans l’en-but, lâchant la balle dans un terrible HAAAA MAAAIS PUUUTAAIN NNNOOOONNN MMAAIIIS J’Y CROOOISSS PAAAAS!!!
On n’entre pas comme on veut dans l’histoire.

« Au fait Géro, heu tu sais la Comtesse » demanda Sacco de retour dans les vestaires « Heu comment on fait pour dire qu’on voudrait bien essayer de faire heu tu vois quoi »
« Laisse tomber mon pote » fit le Riso héro du jour, « Les vampires ne sucent que les Thralls »
Car en Amour, chez les Urchins, c’est chacun pour soi, mais à la loyale.

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Oh put**in c*n :grin:

Le commentateur n’a pas trouvé utile de parler des soifs de sang ratées :sweat_smile:

Comment en est-on arrivé là? S’interrogeait le Coach Pizz en rassemblant les armures brisées et maculées de sang et de poussière des Flashing Urchins. Le reste de l’équipe se recueillait devant les dépouilles de Montana et Bitonio, disparus trop tôt. A l’infirmerie, Daniele Marino, le bras à moitié arraché, continuait de gémir…

-« Je suis là moi, patron, vous pouvez compter sur moi! » le Halfeling nouvellement embauché, Saerzino Pulpetto, lui adressait un sourire ostensiblement bienveillant, levant vers le coach ses yeux aux pupilles dilatées de chat drogué aux hormones.

Tout avait commencé par un Touchdown marqué trop vite… Mais, devant le mur de mécaniciens-susceptibles-et-de-petite-taille qui leur faisait face, Joey Montana avait préféré marquer au second tour, au lieu de temporiser jusqu’au tour 4, histoire d’assurer un but.

Mal lui en prit, car à la remise en jeu, ce fut un vrai cafouillage au placement en défense… -« C’est n’importe quoi, ça! » avait gueulé le capitaine Fallashi devant la défense asymétrique que leur imposait leur coach, qui visiblement avait gouté plusieurs bières différentes que proposait le Stragen Shelter, ancien atelier de réparation de machines roulantes naines, transformé en Stade multiplexe avec bar, lounge et toilettes de luxe.
« C’est qui que tu traites de Nain? » gueula un raccourci visiblement irrité, qui avait phonétiquement mal interprété la réflexion de Fallashi. -« Mais non, je disait juste, c’est quoi que tu portes, là? » -« Ben ça c’est une châtaigne, et prends la dans ta gueule! »
Les « grands contrariés » se mirent à taper. Et les armures des Urchins se brisèrent sous les coups des amasseurs de castagnes.
Fort heureusement, Riso avait gagné au coup d’envoi une armure renforcée pour le match, cadeau d’un fan. (Nuffle en personne)
De l’autre côté du terrain, les Amazones, avec qui les Urchins avaient tissé des liens les match précédents, semblaient en grande difficultés, face à d’autres « Grands Contrariés » du chaos. leurs hurlements et cris de détresse déconcentraient l’ogre Tony Sacco qui n’arrivait plus à être dans le match, le coeur serré par les hurlements de sa bien aimée. Il se retrouva vite entouré, et se glissant entre ses pattes, les Harley Kings prirent les Urchins de flanc et les entourèrent. Sans oublier de laisser un de leur joueur à coller Sacco en guise de « casse-crôute » Mais notre brave Riso, troublé aussi par les cris de désespoir des Amazones, en oublia carrément d’esquiver le joueur qui le collait et resta tagué à l’adversaire à la fin de son tour, devant le coach Pizz qui s’en mordait les doigts, agonisant sous les réflexions du coach Stragen, trés énervé, qui lui tournait autour, debout sur son engin en claxonant à tout va et mettait des petits coups d’accélérateur pour le déconcentrer.
-« Rends moi le bâton du naze assis! Voleur! Je suis le Bashlord! Mon précieux! Tu vas morfler! Dépêche-toi de jouer! » Voilà en gros ce qu’il baragouinait dans sa barbe, mais Don Pizzicato gardait la tête froide, peut-être même un peu trop froide, car il commençait à se sentir le cerveau engourdi.
Le seul à pouvoir tenter des Blitz sur le porteur était Gérolamo Riso, qui, courageusement, le bousculait à deux dés contre. Mais les « très hauts géants » ne tombaient pas, et quand c’était le cas, les Urchins faisaient 3 à l’armure.
Coincés entre la touche et une trappe béante, les Kings tentèrent de se dégager en blitzant Montana…il fut repoussé, mais comme leur coach avait des relances à gogo, ils décidèrent de l’assassiner comme exemple, par l’intermédiaire de Khedhuk Beargrog qui lui fracassa le crâne avec une clé à molette… Tout le stade observa une minute de silence, et le coach des « Total Roukmoute » vint constater le décès.
Les Kings reculèrent malgré tout, mais le froid entre les deux équipes s’intensifia.

Glacés par la mort de leur Blitzer chataigne-bientôt-tacle vedette, le joueur le plus efficace de l’équipe, les Urchins se mirent redoubler d’esquive, mais dés qu’un joueur restait collé, il était entouré et roué de coups. Le comble, c’était que les humains couraient de partout, alors que les nains ne jetaient aucun dé.
De moins en moins nombreux sur le terrain, les Urchins ne parvinrent pas à empêcher le touchdown, malgré tout les risquent qu’ils prirent.

« Putain mais Gérolamo tu fous quoi? tu as Glissade Contrôlée! » Coach Pizz était fumasse à la mi-temps. « désolé chef je savais pas que c’était officiel! » répondit Riso.

La formation fut plus symétrique cette fois-ci, mais ne faisait pas encore l’unanimité.
-« c’est encore n’importe quoi » critiqua Dan Marino, mais l’arbitre, employé par le complexe du Stragen Shelter, décida de le sanctionner d’un coup de gouttière en plomb sur le crâne, sous prétexte qu’il avait entendu le mot « nain ».

Riso se mit à coller le porteur Fusebough avec glissade contrôlée, se qui mit le coach Stragen en panique: « comment ça glissade contrôlée? on ne m’avait rien dit!!! Je n’aurai jamais fait ça, sinon!!»
-«Ne t’inquiète pas, nous aussi on avait oublié, ça va bien se passer » tenta de rassurer le coach Pizz, qui restait diplomate malgré tout.
Car, tout adversaires qu’ils soient, n’étaient-ils pas comme deux bandes rivales en train de se partager un territoire à la loyale?

Puis Tony Sacco, reprenant ses esprits, réussit à entrainer 4 Kings sur l’aile droite, coupant leur formation en deux. Riso tenta d’autres Blitz 2dés contre sur le porteur, mais sans succès, ne faisant que le repousser. Puis ce fut une esquive ratée, et les Urchins se retrouvèrent de nouveau cernés par des Kings, et les horions se mirent à pleuvoir… trois Ko, 4 Ko, les Kings tapèrent jusqu’au tour 14, ne prenant même pas la peine d’avancer.
Slenderbluff le tueur s’acharna sur Daniele Marino et lui cassa le bras, un rictus barrant son visage grêlé et poilu : -«Ca c’est pour le bâton du Naze Assis. Ici c’est notre zone bande de tocards, vous avez rien à foutre ici, on est chez nous, on est les Kings! C’est nous les Bashlords!»
Et ce n’était qu’une mise en garde…
Riso s’était trouvé entouré par deux tacleux, privé de relances. Il tenta une action glorieuse, et ce fut la lumière du match!
Blitz porteur, Esquive 4+, esquive 3+, Blitz 1D avec une aide ramenée sur une esquive 3+, Flash, esquive 3+, ramassage 6+, esquive 3+ ! Le ballon était dans les mains de Riso, au milieu de la moitié de terrain adverse.
Mais, essouflé par tant d’efforts, il n’osa point mettre les deux paquets qui auraient pu le mettre hors de porté des raccourcis. Mal lui en prit!

Le coach Stragen, hors de lui, vit arriver le contre d’un air stupéfait…mais reprenant ses esprits, il envoya un mur de longs barbus sur Riso, qui blitzé à trois dés, lacha la balle…dans les pattes de deux de ses coequipiers. Il sécurisa le ballon, positionna un tueur de Troll à portée d’un éventuel TD, releva son sprinteur.
Puis ce fut le tour 15 des Urchins, 5 joueurs sur le terrain, tueur de troll à portée de Td à coucher, malgré son aide qui le collait. Angelo Bertoli se releva , esquiva 4+, 3+, mit un paquet. Puis se fut un blitz de Joe Bitonio, qui rata son esquive et fut tué d’un coup de manchette dans la trachée.

Le tour 16 des Kings fut exceptionnel en réussite, ramassage 4+, esquive 3+,paquet, transmission 4+, paquet, Td… Les kings gagnent in-extremis!
le Bashlord Stragen n’aura fumé qu’une seule relance du match.
Sonnés par cette mort supplémentaire, les Urchins ne parviendront pas à transmettre correctement la balle au halfeling nouvellement entré sur le terrain, qui aurait pu égaliser, s’il avait réussi à traverser sans relance le mur de tacleux adverse.
Ce fut ainsi que le Bashlord Stragen récupéra le bâton du naze assis, se positionna pour les play-offs, et qu’il assit la sombre réputation de gang de tueurs de l’équipe des Kings.

-« Vous en faites pas, chef, je suis là, tout va s’arranger maintenant! »
Don Pizzicato, défait, humilié, jeta un regard assassin au pimpant Halfeling, Saerzino Pulpetto, tout sourire et les joues vermeilles, qu’il venait d’embaucher, sous les conseils d’un sombre réseau…
« Putain mais tu viens d’où toi ? Ta mère elle aussi elle s’est fait mettre le cul par des nains ou quoi? T’as quel âge d’abord?? Reviens me parler quand tu auras grandi!!» lui demanda-t-il, prenant un air bourru, parce qu’il réalisait quand même que s’il n’avait pas investi 40 000 PO dans cet avorton incompétent, il aurait la possibilité aujourd’hui de recruter un nouveau Blitzer.
La poisse.

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Je suis sur que Saerzino Pulpetto fera des merveilles ! c’est lui ta nouvelle star ! Laisse lui une chance !

Et encore un magnifique résumé

« Saerzino Pulpetto! » sifflait Don Pizzicato d’une voix vibrante mais contrôlée… « La fois prochaine, tu affrontes les Vampires du terrifiant G’ail’OK, tu le sais? Tu te rappelle ce qu’il fait à ses victimes?? Fais sentir ton haleine pour voir… mhhhh… Ca manque d’ail…Croque là-dedans! Il faut que ce soit relevé, tu lui souffles à la gueule , comme ça, ou si il te plaques tu lui pètes au nez. Il faut que tu l’empale, Saerzino, tu le sais, tu comprends l’enjeu??? On joue contre lui après. Alors tu l’empales comme ça, bien fort -Tchoc!- En plein coeur! Sinon il revient au tour suivant, même si tu le tues…Alors, tu le re-tues à nouveau!
On compte sur toi! Tu te souviens ce qu’il fait à ses victimes? »
-« il les suce, chef! » fit Saerzino d’un air joyeux, comme un chiot qui frétillait de la queue, et ses grands yeux innocents avaient les pupilles tellement dilatées qu’elles aspiraient toute vie autour comme un trou noir (Ou comme l’intime évent d’un certain Ragondin nommé JerriX au huitième jour mais nous attendons encore les résultat de la coloscopie)

-« Putain c’est pas vrai ils l’ont hypnotisé… » Pizzicato se prenait le front entre les deux mains…

Il était au fond du trou. A peine Remis de la boucherie contre les petits mafieux du Stragen Shelter, Daniele Marino venait juste de sortir de l’infirmerie, encore convalescent, un point de force en moins, le bras grossièrement recousu à l’épaule au point de croix, que son lanceur, Angelo -il Fucile- Bertoli, l’homme aux doigts d’or, l’idole des fans (surtout des amazones) du Flashing Urchins se faisait sortir inconscient du match contre les Jurgenmaeister de Khorne… Plus de porteur, plus de lanceur…Don Pizzicato était vraiment à poil.
Ils étaient à 10 contre 12 pour le prochain match qui devait les opposer contre les Ravens, la redoutable équipe de Vampires Luxembourgeois, Alsaciens selon certains, des pros du jeu de plateau à composition rafinée, Le RavensBurger social club , mais dont certaines pièces, selon des sources incertaines, étaient encore manquantes…Une équipe vaporeuse et redoutable, entourée de mystère…

Le Match contre les Jurgenmeister avait mal commencé, terrain gelé, le sol dur comme du fer…Mais les Khorneux chauds bouillants eurent vite fait de réchauffer l’athmosphère… D’ailleurs, les Urchins, pourtant en réception, ne parvinrent pas à atteindre la moitié de terrain adverse durant la première mi-temps qu’ils subirent sous les coups de butoir des Bloodseekers qui en voulaient au porteur, Angelo Bertoli.
Pourtant Tony Sacco avait bien commencé: un Blitz en plein dans la poire du Bloodspawn, qui ne parviendra pas à se relever pendant trois tours, tellement il était fumasse de s’être fait envoyer valdinguer…Seulement voilà: le journeyman qu’ils avaient embauché voulu se faire remarquer, et imitant le défunt Joe Bitonio (paix à son âme) se mit à agresser dés le tour 1, passa l’armure mais se fit expulser sur un « snake» (double as à la blessure)
Puis se fut des Crânes relance crânes du blitzer qui tentait à 1dé…
Le porteur Angelo Bertoli escorté par les deux receveur en fond de terrain se fit vite chahuter par des Bloodseekers blocage…le trio se dégagea, puis, en inferiorité numérique au tour suivant suite à une esquive ratée, Angelo transmis à Gerolamo qui fila sur l’aile droite se mettre à l’abri… Cependant ce fut le coup d’éclat d’un bloqueur Bloodseeker, qui , esquivant avec la grâce d’un leste 4+, envoya au tapis le porteur et couvrit la balle de zones de tacles…puis ce fut la mêlée pour récupérer le cuir, et c’est là qu’Angelo Bertoli fut sèrieusement Comotionné, assez pour rater le match suivant… (mais comme vous le verrez, il sera vengé plus tard!)
10 contre 11, puis 10, puis 9…car la flambante Carla van Kill, spécialement embauché par l’équipe pour l’occasion, (ainsi que la belle PomPom girl Kari Coldsteel) se fit sortir KO par un butor de Bloodseeker, qui ne connaissait rien aux bonnes manières. Les Jurgenmeisters enchainaient les blocages, lançant des flash à tout va… De leur coté, les Urchins ne parvenaient qu’à de simples poussettes. Tony Sacco, complètement chamboulé par l’énergie guerrière -et néammoins (comme dirait Cléopatre) maternelle- qui émanait de Karla, se tortillait dans tous les sens en rougissant, ce qui lui fit perdre ses zones de tacle durant deux tours.
Heureusement, le Td fut empêché par des actions héroiques de la jeune recrue Saviero Malavasi, le nouveau receveur des Urchins, ou un autre, car la mêlée était confuse, qui parvint à récupérer la balle, mais trop tard pour remonter le terrain adverse. La panade!

Puis ce fut la seconde mi-temps…
Une bonne tasse de thé bien chaud distribué par le stade de Khorne (comme quoi, on peut se battre comme des brutes mais avoir du respect pour les adversaires) et les esprits furent de nouveau d’attaque…Karla était de nouveau là, mais aussi Kari, et elle avait lâché ses pompons pour enfiler une armure solide. Haut les coeurs!
Tony Jaws Sacco était Focus sur la grosse bête de Bloodspawn… Un kick super long, mais qui reste sur le terrain, Blitz au coup d’envoi, on en profite pour infiltrer le jeune receveur (ex moine shaolin) Salviero Malavasi entre les lignes des Khorneux, On essaie de lancer Saerzino via le truchement d’épaule de Tony Sacco, mais l’ogre, trop focus sur la grosse bête, se remet à penser à Karla et à sa maman , alors on le reperd pour un tour…de plus le blitz en question est encore une poussette, et les deux Blitzers rescapés des Urchins se retrouvent à nouveau couchés avec le reste de la loss dés le premier tour de l’adversaire…Le porteur un Khorngor, ramasse au fond, et se cache derrière un de ses potes maraudeur slip en cuir, mais il sous-estimait l’ardeur qui brûlait dans le coeur d’une jeune recrue, et ce fût au péril de sa vie que Saviero Malavasi le coucha d’une clé de jambe qui voulait maladroitement imiter le célèbre « Gérolamo Kick » à deux dés contre, skull relance powskull. Il se retrouva au sol, mais sonna son adversaire et lui fit tomber la balle…de plus Kari avait pu se rapprocher, devancée par Gérolamo Riso ainsi que par ce petit filou de Saerzino Pulpetto qui, le nez rose et frémissant, sentait son moment de gloire approcher…
Il y eut bien un rush de Khorneu pour s’emparer de la balle, mais trop peu de monde en fond de terrain pour le protéger décemment, même Saerzino Pulpetto le Halfeling décomplexé voulut s’en emparer, mais il ne réussit qu’à se faire taper.

Et ce fut là son moment de gloire: car il mit le Paquet, comme un grand.
Et ça ne s’arrêta pas là; il résista au blocage. L’armure de Saerzino Pulpetto, contre toute attente, tint bon. En effet, Saerzino Pulpetto était un Halfeling tenace, et c’était cela sa spécialité: il adorait se faire frapper, il savait endurer les coups. En fait, il les savourait!

Contre toute attente, ce fut donc Kari, qui, manquant son esquive pour blitzer le khorneu qui portait le cuir, (en slip de cuir lui aussi), paya de sa dernière relance, puis réussit son blitz, intrépidité, deux, dés, repoussé, deux dés powskull, KO! le porteur sort, son collègue est couché, l’autre sonné, Saviero se précipite se saisit de la balle et …temporise hors d’atteinte.
Surprise, le Khorneu se relève mais n’esquive pas pour venir coller le porteur(il aurait pu avec deux paquets) pour le faire esquiver à 3+ relançable, alors on décide de le refaire tomber pour temporiser un tour de plus, puis on va marquer car la situation commence à ressembler à de la purée un peu moche.

Il reste trois tours aux Khorneux pour égaliser: Kari est expulsée, mais leurs 2 KO ne rentrent pas, notre Blitzer KO non plus…on est à égalité.
Position stratégique super technique des Flashing Urchins mode Défense 2G T-bone spécialement étudiée pour l’occasion, et pour surprendre l’adversaire (on se souvenait encore avec douleur des cafouillages de placement devant le gang du Stragen Crew) c’est à dire la même défense qu’au tour précedent moins quelques joueurs, et c’est parti, coup d’envoi, le kick est Ultra court cette fois ci, carrément au niveau de la loss sur l’aile gauche. Heureusement un coup de vent météo vient replacer la balle dans les lignes adverses, et c’est le double crâne fatidique des Khorneux. On en profite, le Khorneux pleurniche tour 7 qu’il est trop malheureux d’être maudit de tant de mauvais dés de malchance, et pour le prouver , il lance ses dés en disant « tu vas voir je vais tout rater! » et réussit toutes ses actions ramassage et esquives improbables pour aller se mettre en position de marquer à son tour 16 avec sa chèvre en slip …« putain on en est là quoi, faut vraiment faire de la mauvaise foi pour avoir de la réussite c’est un comble!! s’exclamait le Coach Majora a moitié ravi…Du côté des Urchins, on serre les fesses, parce qu’on est à poil de relance, et qu’il est à 1 paquet de marquer… il faut envoyer du monde sur le porteur, mais ils nous ont tous collés, donc on envoie le maximum en prenant des risques, tout en couvrant nos arrières pour éviter de se faire Blitzer…mais la dernière esquive foire, il ne reste au Khorngor qui porte plus qu’un blitz devant lui à deux dé, et un , voir deux paquets si le blitz est raté, pour marquer.
Majora n’a plus de relances, Blitz, Skull Powskull. Sauvés!

Le dernier tour des Urchins fut marqué par la sortie du linemen Malatesta qui péta la tronche d’un Bloodseeker « Tiens ça c’est de la part d’Angelo espèce de corniaud! » il était dans une telle rage qu’il lui péta le genou.
Et Justice fut rendue, car ce fut le Bloodseeker qui avait gravement agressé le lanceur Angelo Bertoli qu’on envoya à l’infirmerie.
Puis le Saerzino Pulpeto décida d’essayer de faire une passe, car il avait décidé de remplacer Angelo Bertoli, l’homme aux doigts d’or , pour le match suivant.
« regardez, je peux jeter la balle! »
Ce fut évidement un échec lamentable.

Impertubable, le coach rageait…
-« Mais c’est qui ce mec putain… c’est qui ce lineman inconnu au bataillon qui a pris le JPV?. »…Pizzicato regardait consterné la fiche d’équipe, se rendant compte que le sombre abruti anonyme de Journeyman qui lui avait collé un turnover au premier tour sur un double as à la blessure pour une agression foireuse venait d’être élu par les jurés « Joueur le plus valable » du match, au détriment de l’héroique Saviero Malavasi qui avait sauvé la partie.
« ils ont rien compris! Mais quelle bande d’abrutis…»
Il se demandait toujours comment il allait pouvoir engager à la fois ce journeyman qui venait d’être récompensé, et acheter son Blitzer manquant…il manquait toujours 30k, le salaire de ce put*** de…
-« Vous avez qu’à prendre des Halflings, chef, j’ai deux cousins que je peux vous présenter! » lui suggéra Saerzino d’un ton plein d’entrain.

Le coach Pizz le regarda en se taisaint, renfrogné et le regard sombre…la tête dans les mains…il commençait à sentir qu’il allait devoir affronter des Vampires de G’ail’OK avec une belle bande de bras cassés.

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« Mais pourquoi on n’a pas attaqué patron? Avec le gel qu’il y avait on leur aurait surement cassé une dent ou deux en les mettant au tapis »

Bien que la remarque de Jordan « Flash »Fallashi était en soi pertinente, le coach Pizz éluda la question, marquant ainsi son autorité sur le capitaine des Flashings Urchins, tout en conservant un minimum de dignité devant le reste de l’équipe. Mais, en bon orateur des foules aguerri qu’il était, il répondit par une interrogation surprise.
-« Qui sait pourquoi les vampires sont connus pour être bien meilleurs que les autres équipes en défense? » Lança-t-il dans les vestiaires en prenant une pose qui montrait qu’il connaissait déjà la réponse.
-« moi je sais! moi je sais! » couina Pulpetto le halfeling, qui , debout sur les genoux de l’Ogre, était en train de dénouer les sangles de son armure.
-« je t’écoute…» le coach Pizz, magnanime, baissa les yeux pour le regarder d’un air suffisant.
-« Ben c’est parce qu’ils sont montés comme des Morses* Chef !»
(*Morse de Tomas Alfredson, super film de Vampires Ndlr)
-« … »
« … »
-« Hé chef vous savez pourquoi les vampires y jouent toujours en extérieur? » Lança L’ogre Sacco, pour rebondir, en souriant de sa gueule énorme.
-« Ce n’est pas le propos, je… »
-« Ouais ben c’est parce qu’y zont le parquet qui rayent les dents! »
Il manqua d’écraser le Halfeling en se tapant sur les cuisses, mais agile, le minus esquiva.
-« Mpffff Hi Hi t’est bien placé pour parler! Attends, Toto, ne ferme pas la bouche» » Couina le halfeling, ravi, pressant un tube de cirage sur un chiffon, et il entrepris de lui lustrer les crocs.
Le coach Pizz se tut , consterné, en pincant son front plissé… La bonne chose, c’est que l’ogre et le halfeling avaient commencé à tisser des liens, même si leur efficacité sur le terrain faisait encore défaut. La mauvaise chose, c’est qu’il ne fallait pas que l’Ogre, qui avait un coeur sensible, ne s’attache trop au demi-portion dont la fragile existence pouvait basculer à tout moment.
-« Espérons que le fait de l’exposer à l’haleine de Tony pourra l’endurcir d’avantage» pensa-t-il tout haut en se passant la main sur son crâne déplumé…
Il est vrai qu’avec tout l’ail qu’il leur avait fait avaler, il flottait dans les vestiaires une brume qui piquait les yeux.

Ils choisirent donc de défendre face à la terrible équipe de vampires sanguinaires. grâce à leur inducement ils purent embaucher un lanceur journalier avec sa précieuse compétence « prise sûre », ainsi que l’homme le plus sage du vieux monde, Grombrindal le nain blanc himself, qu’ils venaient de rencontrer lors d’une retraite dans la forêt de Brocéliande.

Malheureusement, dés le coup d’envoi ce fut l’hécatombe, toute la LOS partit KO, et notre Lanceur Journalier mouru, croquée par Marina Jurgens, une Lanceuse Vampire au caractère compétitif. Heureusement la serviteuse Gwendoline Frobisher fut expulsée pour agression, mais les vampires, hypnotisant l’arbitre, parvinrent à la faire revenir. Ce n’était pas tant la faute au gel, mais le coach adverse jetait des six et des cinq à la pelle, comme un fossoyeur de la poussière sur une bière bien fraiche.
Ce fut le premier tour des Urchins, et Tony Sacco l’ogre commença par un double crâne. Comme on est joueur, on tente de le relancer, mais là ça foire. Fin de tour. Autant dire que ça commence à puer la mort, alors qu’on joue avec nos vieux dés de brocante, mais ça passe pas, donc on sécurise.
Tour suivant, Cosmo Lacavazzi se fait blesser par le Vargheist, et Gino Toretta se fait sortir par Miranda Paige et l’entraine dans sa blessure dans un blocage désespéré. Turnover.
Rien ne passe, on passe en mode « damage control »
Là, surprise, les vampires vont marquer tour 3 ou 4, au lieu de temporiser. Ils veulent surement user de leur compétence « frappe précise » contre nous.
Pas mal de nos KOs rentrent, et on se retrouve donc plutôt bien.
Alors on va sur la LOS et on tape avec Papy, comme le Nain Blanc nous l’a montré. On a changé de dés et les armures commencent à passer, un serviteur se fait agresser, et, le cou brisé, échappe de peu à la mort. George Musso, dit « Moose », le nouveau blitzer à la carrure massive, commence à se faire remarquer: il écharpe Viola Ungerer, Lanceuse vampire, qui se fait sortir sur une blessure persistante et ne regénere pas. Gérolamo Riso va marquer sans plus de soucis.
Mais au coup d’envoi suivant, alors qu’on est en supériorité et qu’on se presse sur la LOS car en face il n’y a plus de relances et qu’on veut leur faire jeter des dés et taper,- ce qui est discutable je vous l’accorde (mais les Urchins commençaient à avoir le gout du sang dans la bouche, ils voulaient en découdre!) ce fut sans compter l’arbitre qui, hypnotisé, expulsa le capitaine Fallaschi de manière éhontée, laissant un trou béant dans la défense. (on appelle ça une carie de Morse, Ndlr)
Mais Papy Grombrindal est là qui lui met sa raclée au Vargheist, et Gino Toretta suit l’exemple en envoyant Clara Singer à l’infirmerie (d’aucuns disent qu’elle se serait évanouie à cause de son haleine lourdement aromatisée quand il essaya de l’embrasser, mais ce geste déplacé ne nous regarde pas)
Puis c’est le dernier tour de la mi-temps, on pense qu’on peut pas marquer, on oublie d’annoncer le lancer de coéquipier, l’adversaire se dépèche de retirer ses quelques figs restante pensant échapper ainsi au one turn fatal, mais attends attends! j’ai pas fini- ha trop tard j’ai bougé mes figues- alors on insiste « pour voir si ça passait » comme on dit. transmission de la balle au half lequel (erreur fatale) se déplace jusqu’à l’Ogre qui veut bien, le lance, il se rétablit, fonce paquet paquet et va marquer sous le regard impassible du coach adverse: YEAAAAY!
-« Non, non, fait calmement le coach G’ail’ock, c’est pas possible, car tu as bougé ton halfeling avant. »
On rengaine notre euphorie et on rentre aux vestiaires…

-« Mais putain Saerzino kesse t’as foutu là » hurle le coach Pizz « Toi tu bouges pas, c’est Tony qui te prends et te jette! Pas l’inverse! T’as compris??? C’est plus comme à l’entrainement là, on n’a pas le droit à l’erreur!
-« On s’est fait avoir comme des bleus chefs! » Fit le Halfeling, qui s’inclut dans la dite erreur par compassion, car il avait l’esprit d’équipe.

Seconde mi-temps, on attaque. défense asymétrique, supériorité numérique, kick profond, qui reste sur le terrain malgré le coup de vent du changement météo (ha non c’était avant ça , chuis encore sous hypnose dsl, là les vampires y gagnent une relance supplémentaire au coup d’envoi: ils en ont 5); on décide d’attaquer vers les vampires rassemblés sur la droite pour pouvoir essuie-glacer de l’autre coté. Mais il fallait s’y attendre, on se fait coller le porteur. Balle au sol, mais grâce aux encouragements de Papy on esquive, transmission paquet paquet et on se retrouve en pampa avec la balle à 3 cases de l’embut dans les mains de Saviero Malavasi, les adversaires alentours sécurisés, les vampires hors de portée: la tactique a marché !
Mais c’était sans compter ce scélérat de serviteur zêlé qu’on-n’avait-même-pas-vu, Claude Cantrell, dit le Kicker vicieux, ou le botteur sournois, qui va faire son action du match, et même de sa vie, et au sens propre car vous le verrez plus tard, à grand renfort de 5 relances dans le même tour. Esquive 4+, relance, esquive 3+, relance, paquet, paquet, relance, block 2 dés, relance (une Coureuse vampire s’était ramenée avec la première relance pour amener un soutien et hypnotiser notre brave Saviero Malavasi) Et paf la baballe tombe, et il s’en saisit en suivant. On ne put qu’applaudir, mais en faisant la grimace quand même.
Tour suivant, alors qu’un de nos brave lineman pouvait blitzer le porteur-voleur à un dé, nous décidons de relever et déplacer Saviero pour qu’il apporte son soutien et obtenir 2 dés. Ca passe. Puis on décide de ramener Papy pour qu’il donne un conseil à notre blitzer éventuel. Mais là patatras! Pépé se prend les pieds dans la barbe en mettant un paquet pour expliquer à Toretta comment envoyer une grosse mandale à Claude Cantrell, et se pète la tronche par terre en mettant fin au tour. Du coup, ravi (mais voleur quand même) le brave Cantrell va se loger dans une cage sur mesure faite pour lui sur la Los. Là ça devient compliqué de récupérer notre ballon volé, et on décide de passer au plan B.

Coup d’oeil complice de Pulpetto et de Tony « JAWS » Sacco, dit Toto, l’Ogre à tout faire. On dégage Tony, il court, se saisit de Saerzino le finaud, vise à peu près en louchant horriblement (il fait ça quand il se concentre, c’est Papy qui lui a appris pendant la retraite dans la forêt de Brocéliande: « Te concentrer sur ton petit pois tu dois ») Vlan! Le petit poids part tout droit dans la cage et Paf! pète un pilier, sous les traits de Josephine Trapp en lui plantant la corne de son casque dans le dos. Elle ratera le prochain match. Il rebondit ensuite et reste sur le terrain. Bravo Saerzino! Coach Pizz, debout sur le banc, essuya une larme.

Mais d’avoir collé le porteur ne suffit pas et le voici dans la moitié de notre terrain, contre la touche, escorté par deux vampires… Alors ce fut le tour 7 et on Blitz audacieusement avec notre vaillant Moose, qui bien entrainé par Papy, esquive 4+, 3+, et craque une relance pour esquiver un magnifique 5+ en milieu de cage pour jeter ce sagouin de Cantrell dans la foule à 2dés contre, on craque une dernière relance, mais Powskull il reste sur place. la balle rebondit le long de la touche, on esquive pour s’en saisir, ou plutot devrait-on dire pour la faire subrepticiblement rebondir dans la foule.
…petit aparté : Se faisant on constate le décés de Claude Cantrell, anémié et très affabli (Il semblerait qu’il avait perdu beaucoup de sang. )en effet George « Moose »Musso avait fait des études de medecin légiste avant de tomber dans la passion du culturisme. …
Sous les hourras, Moose tint bon et resta au sol sur le terrain, suivant la balle des yeux dans la foule…mais il vit le coach adverse envoyer un supporter vampire s’en saisir et la renvoyer…dans notre embut! Il en hurla tout son saoul un grand NOOOOOOOOOOOOOO! de désespoir. Tour 7 des vampires, activation du vampire de la cage le plus proche de l’en-but, paquet récupération de la balle Touchdown de Marina Jurgens !!!

Et ce fut là la seconde erreur fatale de la partie. Le coach Pizz, en toute courtoisie, demanda au coach adverse si celui-ci avait avancé son pion tour. Le coach adverse: ha heu hein je sais plus, on est tour 7? ha oui, j’ai du oublier, alors ça veut dire qu’on est tour8. Coach Pizz: Tu es sur, non parce-que moi aussi je suis au tour 7 là!? Bon ok, alors moi je vais jouer mon tour 8. Coach G’ail’ok: Heu non attends, c’est toi qui as attaqué? Ha ben alors c’est fini! Tadaa!! Tour de magie, le coach Pizz, Hypnotisé, ne sût plus comment répondre, et il ne put qu’accepter sa défaite…

-« Ben Chef on vous attend là on est prêt pour le lancer de coequipier! Firent en coeur Jaws et La Pulpe sur la LOS: ils étaient chauds…comme des patates.

« Chef, Chef, ça va aller Monsieur Pizzicato? » Le coach Pizz reprit
conscience plus tard, en frémissant des narines car il sentait l’odeur du tour de sorcelerie…il y avait comme une brulure dans son cou…avait-il trop bu?
-« Putain d’immortels, ces vétérans de Blood bowl ils sont prêts à tout, on peut vraiment pas leur faire confiance! » grommela t’il en se relevant

Mais bon, de toutes façons, ils étaient cuits pour les playoffs, et puis le match, bien qu’un peu escroqué - comme dirait un vampire qui se sustente- ne leur avait pas été somme toute trop défavorable: le talent de George Musso et la complicité de Jaws -dit Toto- et de la Pulpe suffisait à lui faire garder le moral…Il fallait avant tout, faire à son équipe oublier le match contre les Nains du Stragen Schelter.
C’est d’un air attendri, bien qu’encore sous hypnose, qu’il regardait Tony Sacco jeter son petit pote en l’air alors qu’il retournait aux vestiaires en devisant gaiement.
« toi c’est la dent, moi c’est la gencive! » « ho oui ça me rappelle la dernière fois que j’ai écrasé une tête il y avait des dents dans la cervelle » « c’est quoi la cervelle? »

Le second tour de magie fut quand Pizz se rendit compte qu’on lui avait chouravé sa monture…mais ça, c’est une autre histoire!

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La saison était pliée, et le match contre les Fist Duckers, match sensible contre une équipe dans laquelle le coach Pizz lui-même avait l’habitude de jouer - un imposteur avait aujourd’hui le culot de porter son propre maillot le n°10 floqué PIZZ ,contre lui- semblait mal engagé.
Cela fut confirmé par un changement météo au coup d’envoi, suite à une allergie au pollen, l’arbitre quitta le match. N’apprenant pas de ses erreurs, Pizz avait choisi de défendre, et mal lui en reprit.
D’ailleurs sur la loss tout le monde faisait la gueule. Le receveur Saviero Malavasi se fit sortir dés le premier tour, puis tour 3 Grombrindal se prit un sévère double crâne en première intention, et grilla une reroll au passage. Du coup les elfes temporisèrent devant la ligne d’enbut des Urchins, tout en agressant à tous les tours. Mais les Urchins font tomber la Witch et l’agressent durant 3 tours, sans succés.
Suivit un Ogre qui fait son mariolle tour 4, puis le N4 se fit sortir Ko tour 6, avant que les elfes aillent marquer sous pression après avoir sorti notre lanceur sur une agression.
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Là coup de chance! Temps mort: cela nous laisse 3 tours pour marquer.
Manque de bol Saerzino le halfling s’expose pour un soutien à une agression tour 7, et un elfe , le terrible traitre portant le maillot Pizz du n°10, le met Ko sur un Blitz après une série d’esquives 4+ et 2+.
On récupère la balle à 5+, mais T7 l’Ogre fait sa forte tête, faché que Saerzino soit sorti sans lui, et rebelote au tour 8… du coup notre receveur se fait blitzer à 3 dés taclés, et aprés une série de 3 rerolls, la Witch prend possession du cuir.
Le Coach Pitou, sans chouiner, serein même, a cette réflexion extraordinaire devant le chat du coach Pizz qui roupille: « c’est extremement apaisant, on dirait un castor qui mange du chou » En tout cas Pizz, à défaut de chou, lui aurait bien fait bouffer autre chose à ce saligaud de Blitzer usurpateur de maillot N°10.
T 9 on attaque mais l’Ogre fait toujours la gueule et refuse tout net de jouer, ce qui permet au n°10 de passer et de blitzer notre receveur star Gerolamo Riso, et l’usurpateur craque une reroll sans succès . Les Elfes jettent des 6 à la pelle, mais T10 ils craquent une autre reroll sur un double crâne. Quand même.
T11 on continue de s’acharner sur le traitre de n°10 à terre qui en voulait à Riso mais sans réussir à lui faire bouffer son maillot.
T12 on se retrouve dans un goulet à gauche le long de la touche, bien verrouillé de tous les côtés par une nasse solide. On progresse d’une case en infiltrant le n°5 sur la droite.
Il se fait blitzer et sonner.
T13 On pousse et on avance, Grombrindal se déplace à l’avant de la cage: à leur tour, les elfes nous jettent encore des 6 aux esquives dans la gueule.
T14 on sonne le n°5-enfin!- sur la touche, et l’Ogre couche le n°10 d’une grosse mandale en criant « tombe le maillot! » Mais à leur tour, les Elfes nous sortent encore des 6 aux esquives, et voilà notre n°7 sorti à 1 dé dans le public. Il s’en sort indemne. De son côté le n°5 infiltré sur la droite se refait mettre au sol.
Apparemment le coach Pitounator nous dira, bienveillant, qu’on n’aurait pas vu une éventuelle diagonale pour coucher un blodger à 1 dé et aller marquer.
Mais nous du coup on tente le tout pour le tout pour égaliser T15:
Riso tente un enjambement 4+ relancable avec derrière une esquive en force 2+ transmise par Grombrindal pour aller marquer, mais malgré la Reroll derrière ça foire, et l’Elfe nous lance encore un double 6 à l’armure.
T15 des elfes on en sort un sur un double Powskull
T16 on tente de ramasser dans 5 zone de tacles pour blitzer et aller marquer sans reroll: ça foire. On relance derrière pour voir si ça passait, on fait 6 mais ça compte pas.
Par galanterie les elfes nous agressent encore, et puis on va profiter du soleil, car malgré ce match pourri, c’était un beau lundi ensoleillé.