Crash Beer Team

sinon plus de bières… et tout ce qui s en suit… :smiley:

J4, fin du match, les joueurs rentrent aux vestiaires.

  • ON VA BOIRE DE LA BIERE!
    ON VA BOIRE DE LA BIERE!
    ON VA BOIRE DE LA BIERE!

Le coach est assis sur un banc.

  • Allez coach, on fête ça, on va pouvoir boire un coup! Enfin!
  • Ce score vous satisfait?
  • Bah on a pas perdu, c’est plutôt cool, non?
  • Pour vous ce match nul est une raison de faire la fête?
  • Bah, ça fait un moment qu’on n’a pas pu boire une chope.
  • Votre but dans le Blood Bowl est juste de ne pas perdre?

Silence dans le vestiaire. Le coach se lève. Il sert une chope de bière à chacun des joueurs.

  • En effet, vous pouvez boire un coup, car vous n’avez pas perdu.
    Cependant, vous meniez au score, l’équipe adverse est en infériorité numérique. Et cette attaque fulgurante qui a failli réussir et puis cette interception qui leur permet d’égaliser ne vous ont pas blessé dans votre fierté?
    Je vous rappelle que le prochain match est contre une autre équipe naine, qui elle cherche à gagner. Ils ont l’air, eux, de ne pas se contenter d’un match nul.
    Alors oui vous avez tout à fait le droit de boire votre bière, mais de là à faire la fête au vu du résultat.
    On se revoit à l’entrainement, je ne suis pas d’humeur festive.

De nouveau le silence…
Un joueur boit sa bière silencieusement puis pose sa chope avant de sortir du vestiaire.
Les autres se regardent, puis un autre joueur boit sa bière avant de sortir comme son coéquipier.
Les joueurs restants, les uns après les autres, font de même.

Si au lieu d’orge, l’équipe travaillait le raisin, je crois qu’il y aurait une odeur de vinaigre dans la voix du coach!

J5, dans le vestiaire avant le match:

Devant la mine grave de ses joueurs, le coach Barik reste un instant silencieux à observer l’équipe, puis:

« Les gars, je sais que le début de saison ne s’est pas passé comme nous l’aurions souhaité. Je sais que l’on a eu des gains ridicules et des décès qui ont freiné le développement de l’équipe. L’entrainement que je vous fais subir est pénible, particulièrement avec la pièce d’artillerie. D’ailleurs Skumek, elle t’appris à éviter certains coups (Blitzeur n°3: esquive), même si face à des guerriers expérimentés, cela ne serve pas forcement. »

De nouveau, un silence, puis l’entraineur tourne le dos à ses joueurs et reprend:
« L’adversaire d’aujourd’hui est un gros client. Le Clan Roukmout fait parti de la tête du classement, et n’ont été mis en echec contre une équipe qui nous à battu, Les Corn Flesh. Le match sera physique, ils ont le talent pour nous dominer physiquement. Il faudra être malin et surtout ne pas se planter, comme vous avez l’habitude de le faire. Si on veut faire les Play-Offs, on n’a plus le droit de perdre des points. Il va falloir frapper fort, être irréprochable avec le ballon et surtout serrer les dents et ne pas tomber. »

Barik se retourne brusquement:
« Buvez votre chope et donnez moi tout ce que vous avez dans les tripes!!! Il ne faut rien lâcher à l’adversaire! On ne va pas baisser la tête devant ces rouquins!
-Oui Coach! »

J5, fin du match, dans les vestiaires, l’ambiance est tendue.
Les joueurs sont frustrés, partagés entre la joie d’avoir évité la défaite (et de pouvoir picoler) et la colère envers la prestation du champion engagé pour le match et la tristesse d’avoir encore perdu un de leur co-équipier (Skumek n°3 Blitzeur) poussé honteusement dans le peu de public adverse.

Le coach entre, les joueurs s’attendent à une de ses furieuses engueulades.
-Les gars, ce score ne nous arrange pas. Mais vous vous en êtes malgré tout bien sorti.

Stupeur parmi les joueurs.

  • Mais coach, les Play-Offs?
  • Ca va être compliqué, je ne vous le cache pas. Cela va dépendre des matchs que feront les adversaires.
    L’important maintenant, c’est nos matchs à nous.
  • Hé coach, il faut faire une réclamation! Je suis sûr que Blam a été corrompu par les adversaires! Ce n’est pas possible sinon d’être si mauvais.
  • Ne crois pas ça. Ca s’est de ma faute… il s’est fait péter ses bombes sur lui-même la moitié du temps, pas un truc de mec qui s’est fait acheté…
  • Vous voulez dire que…
  • Oui, ce con avais un coup dans le nez, et pas un petit. Les prochains champions ne seront payé qu’après le match.

La tension se relâche, mais que légèrement. Le coach continue.

  • Vous n’avez pas été mauvais les gars, mais vous n’avez pas été assez physiques. Vous avez trop subi et pas assez cogné. Et le prochain match risque de ne pas être tendre non plus.
  • Encore le lance-parpaing…
  • Vous avez compris et toujours sans rattraper les parpaings.
    Allez les gars, on rentre. Vous allez vous reposer, vous en aurez besoin.

J6, dans le vestiaire avant le match:

Le coach entre dans le vestiaire après ses joueurs.

  • Les gars, encore une fois on va avoir un match physique.
    L’adversaire va essayer de nous bousculer avec ses gros bras pour permettre aux positionnels de faire le jeu.
    Il va falloir se serrer les coudes et jouer encore plus physique. Vous avez les capacités pour vous imposez au contact, surtout toi Bofaln, tu as compris comment donné un coup de main à tes camarades dans les mêlées (Bloqueur n°10: garde).
    Je veux que vous me neutralisiez les positionnels en priorités, ils sont la plus grandes menaces de TD. Serrez les machoires face aux gros bras et ne négligez pas non plus les trois-quarts.
    -Oui Coach!

Le coach fait le tour des vestiaires, et regarde dans les yeux chacun de ses joueurs.

  • Comme je l’ai déjà dis, les Play-Offs sont peut-être inaccessibles maintenant. Cela va dépendre des autres matchs.
    Mais si les autres équipes font des résultats qui nous arrangent, ça peut encore marcher. Pour ça, on a plus le droit à l’erreur.
    Je ne veux plus de cadavres, plus de déchets avec le ballon, et surtout, je veux voir des nains sur le terrain alors imposez vous et écrasez les!!!
  • Oui Coach!!!

Les joueurs partent sur le terrain, déterminés. Le coach regarde le vestiaire. Il parle pour lui-même:

  • Ils ont l’air d’être blessés dans leur fierté. Ils n’ont même pas touché à leur bière…
    J’ai hâte de voir ce que cela va donner.

J6: après-match, dans les vestiaires de la Crash Beer Team:

Les joueurs sont en liesse, des tonneaux sont percés et la bière coule à flots.
Les joueurs attendant cette victoire depuis un moment.

Le coach Barik « Casque d’or » prend la parole:
"Bravo les gars vous avez fait un bon match.

  • Merci Coach!
  • Vous pouvez être fier de cette victoire, surtout que peu de gens croyait en vous.
  • On leur a bien rabattu le caquet à ces mentons sans poils!
  • Toutefois, il y a eu quelques couacs…"

Le silence se fait. Les joueurs ne comprennent pas.

« On a faillit se faire contrer en première mi-temps, on a échoué à marquer lors de celle-ci, et les positionnels n’ont pas été sorti, même pas le gob… »

Les joueurs se sentent perdus.

"Mais vous les avez contrés en deuxième période, et vous avez sortis deux gros bras! Pour ça je vous félicite!

  • Merci coach!!!
  • Pour les prochains matchs, vous me cognerez les petits et les gros de toutes vos forces, pour sortir tout le monde!
  • Oui coach!!!
  • Vous pouvez continuer à fêter la victoire. Je vous vois demain sur le terrain d’entrainement, gueule de bois ou pas.
  • Ok coach! Merci coach!!!
    On a gagné!!! On a gagné!!!"

J7, dans le vestiaire avant le match:

Les joueurs entrent dans le vestiaires. Le coach les attend déjà, installé sur le tonneau, l’air pensif.
Les joueurs se préparent pour le match. Une fois tous prêts, le coach « Casque d’Or » saute du tonneau.

« Les gars, ce match est un match piège. »
Les joueurs ont l’air surpris.

"Sur le papier on a l’avantage.

  • Bien sûr, coach, ce ne sont que des gobs et des skavens.
  • Peut-être, mais il ne faut pas se fier qu’à cela. Vous voulez que je vous rappelle ce qui s’est passé contre le Petit Peuple de l’Air?"

Les joueurs se crispent, à l’évocation de ce match qui a été le premier d’une série d’échec pour l’équipe.
Le coach reprend.
« Au classement, les Heel O’Weenies sont exactement dans la même position que nous. A l’affût de résultats favorables pour arracher le ticket pour les Play Off. Donc ils seront surmotivés. Ils ont pris une fessée par le Clan Roukmout, ils vont vouloir se venger sur les prochains nains, c’est à dire nous. Ils ont deux joueurs griffus, ils vont vouloir les tester sur vous. »

Le regard des joueurs s’assombrissent.
Le coach observent les joueurs qui se crispent légèrement.
« Toutefois, votre victoire précédente ne vous est pas montée à la tête. Le lendemain, vous étiez tous à l’entrainement, même si vous n’étiez pas au top malgré la beuverie. Le décrassage au tractage de roule-mort a été efficace, le travail au lance-parpaing s’est prolongé avec sérieux, et Dingrim a bien travaillé son jeu défensif avec sa capacité à faire tomber le ballon (Coureur n°2: arracher le ballon). »

A l’évocation des efforts fournis, la détermination semblent auréoler les joueurs.
Barik « Casque d’Or », voyant cela, s’enflamme.
"Stratégie pour aujourd’hui, élimination de l’équipe adverse. Priorité absolue sur les vermines. Les gobelins seront ciblés par les bloqueurs, pour éviter que ces minus s’esquivent trop. Les autres skavens, vous me les cognez dès qu’ils passent à portée. Le troll sera une cible d’opportunité pour les tueurs. Quand on a le ballon, on ne prend pas la peine de contourner les joueurs adverses, vous leur marchez dessus. Mais pas d’agression tant que l’on a pas la supériorité numérique. On a pas de banc pour remplacez les cartons rouges. Méfiez vous des griffes, de la vitesse et des lancers de bobs. Des questions?

  • Non Coach!!!
  • Alors gagnez moi ce match!!!"

Les joueurs se ruent sur le terrain. Le coach les regarde, puis se retourne sur le tonneau.
« Ils n’ont pas toucher à la bière, cela va les rendre agressifs. Cela promet d’être intéressant. »

D’un autre point de vue: des joueurs qui boivent AVANT le match; un verre ça va, trois bonjour les dommages!
Vive le Crash Beer Team!! Allez les gars!!

J7: après-match, dans les vestiaires de la Crash Beer Team:

Les joueurs se félicitent, se servent bière après bière.
Le coach entre dans les vestiaires, un des joueurs lui tend une chope.
Le coach la saisit, regarde les joueurs, puis la jette contre un mur.
Stupeur, plus un seul joueur ne bouge. Tous ont les yeux rivés sur le coach.

« Vous êtes fier de vous?
Non mais franchement?
On a peut-être gagné, mais ça était tangent. Si les adversaires n’avaient pas eu ces maladresses, c’était le nul!
On a eu chaud au cul, mais vous vous en foutez!
Vous ne pensez qu’à picoler? »

Silence, puis un joueur pris timidement la parole.
"C’est parce que le match était tendu qu’on est aussi content du résultat.

  • Et pourquoi a t’il été serré? hurle le coach. Vous n’avez pas respecté mes consignes de jeu!
    Une seul sortie! Contre des skavens et des gobelins! Vous auriez fait le ménage, le match aurait été beaucoup moins serré!
    Faites la fête si cela vous chante, mais demain, l’entrainement reprend. Et croyez moi, vous allez en baver!"

Les joueurs se regardent. Un d’entre eux prend la parole.
"C’est vrai que sur la baston, on n’a pas été terrible.

  • Oui mais on a fait quelques KO.
  • Peut-être, mais les KO, ça peut continuer le match.
  • Enfin ça dépend, n’est ce pas Bordak (Blitzeur n°3, joueur mis KO et qui n’est pas revenu dans le match malgré trois tentatives).
  • Je t’emmerde, on voit bien que t’as pas pris de griffes dans les dents!
  • T’es pas le seul à avoir pris des coups de griffes, mais le seul qui en a profité pour faire une sieste!
  • Facile à dire quand…
  • SILENCE!!!"

Le coach entre en trombe dans les vestiaires.
« C’est trop tard pour vouloir se battre! Le prochain match contre les morts-vivants, il faudra cogner pour qu’ils sortent définitivement! Alors vous arrêtez ça maintenant et vous attendez le match! »

En sortant, le coach Barik frappe le tonneau d’un coup de tête. le tonneau explose sous l’impact.
Les joueurs regarde les débris puis dans un silence pesant, prennent leurs douches et quittent les vestiaires.

Le lendemain, à l’entrainement, les joueurs sont surpris par la présence d’une muraille de granit.
Une fois tous les joueurs présents, le coach apparait.

"Bonjour les gars. Vous êtes prêts pour votre nouvel entrainement?

  • Euh quel entrainement Coach? Que fous cette muraille sur le terrain?
  • Comme vous avez tendance à bloquer comme des fillettes, je vous ai concocté un nouvel exercice. Le matériel est plus statique que les parpaings, mais je pense que vous devriez vous régaler…
  • Euh, c’est à dire?
  • Vous allez forer chacun un tunnel dans cette muraille.
  • Quel rapport entre le blocage et le forage? On n’a pas de pioches pendant un match.
  • Je le sais très bien. Vous attendez quoi pour commencer?
  • Vous voulez dire que le trou doit être fait à mains nues?
  • Et oui, et chacun le sien. Au boulot!"

Et un à un, les joueurs commencent à percuter le mur de granit.
« Bordel, ça me manque de tirer le Roule-Mort… »

J8, dans le vestiaire avant le match:

Les joueurs entrent dans la pièce où les attend le coach Barik. Les joueurs se mettent en tenue.
Une fois tous prêts, le caoch « Casque d’Or » prend la parole.

"Les gars, je sais que l’entrainement a été pénible, voir infernal. Vous en avez bavé. Personne n’a réussi à traverser la paroi de granit, sauf, félicitations à lui, Krag Kaz-Troll (Tueur n°6: châtaigne). Mais si vous voulez passer à autre chose au niveau des entrainements, vous savez ce que je veux voir. Des blocages virils! Qui arrachent des morceaux à l’adversaire! Aujourd’hui, on joue contre du mort-vivant. Ils vont essayer de nous engluer avec du zombie pour que les momies vous tombent dessus. Alors il faut du blocage qui tache!

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a une seule goule. Si on la neutralise, et on est équipé pour avec nos tacleurs, offensivement ils seront moins performants.

La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils vont avoir droit à de belles primes de match: sorcier, cartes, champions, mercenaires,… il faut s’attendre à tout.

Alors les gars, on reste concentré, on rentre franchement dans le tas, avec soutien si possible dans les momies, on leur roule dessus et on marque des TDS!
Des questions?
Non?
Alors buvez votre bière et écrasez les moi!!!"

Après avoir descendu leurs bières coup-sec, les joueurs se précipitent sur le terrain. Le coach les observe.

« J’espère qu’ils ont compris le message et qu’ils vont appliquer les consignes. Je me méfie toujours des cadavres qui bougent. »

Puis Barik rejoint ses joueurs sur le bord du terrain.

J8: après-match, dans les vestiaires de la Crash Beer Team:

Les joueurs se félicitent, contents de leur victoire.
Ils percent le tonneau et se servent.
Le coach « Casque d’Or » entre et les joueurs se retournent vers lui.

"Les gars, s’était pas mal. On a gagné et la fin du match était moins tendue que contre les bas-fonds.
On a frappé un peu plus fort aussi, notamment avec les deux sorties et on envoie deux fois une momie dans les vapes.
Mais ce n’est pas encore suffisant. Je veux plus d’efficacité dans les blocages.
Fêtez votre victoire, mais vous savez ce qu’il faut attend demain à l’entrainement…

  • Le mur de granit?
  • Exactement. Toujours le traverser à mains nues. Alors un conseil, n’abusez pas ce soir."

Le coach se retourne et pars. Sur le pas de la porte, il s’arrête.
« Une dernière chose les gars. On est remonté à la huitième place. Si on continue comme ça, les Play-Offs sont assurés.
Félicitations. »

Le Coach Barik quitte la pièce et un cri de joie explose dans les vestiaires.

J9, dans le vestiaire avant le match:

Les joueurs entrent dans le vestiaire et se mettent en tenue.
Le coach « Casque d’Or » entre et observe les joueurs.

"Je ne suis pas très satisfait de l’entrainement. Il n’y a pas eu de progrès flagrant, sauf peut-être pour Goltrek, qui a enfin compris à bloquer sa nuque pour être plus résistant dans les contact (Coureur N°1: blocage). Vous avez donc intérêt à me montrer que vous n’en n’avez plus besoin. Et ça ne va pas être facile. C’est de l’orque en face. Ils aiment le contact aussi. Même si ils leurs manquent des joueurs importants, ils vont vous rentrer dans le lard. Alors montrez moi que vous en avez plus qu’eux dans le casque!

Encore une fois, il y aura de la prime de match, mais je pense que Ugrot TrancheGrot sera de la partie. Mais on ne sait jamais. S’il est là, défoncez le moi.

Des questions? Non?
Alors buvez votre bière et écrasez les moi!!!"

Les joueurs boivent leurs bières avant de rentrer sur le terrain.

Barik les suit en grommellant.
« S’ils pouvaient en prendre exemple sur le Clan Roukmout… Je devrai peut-être me procurer la vidéo de leur dernier match… »

Y’a pas de secret, le travail, encore le travail et toujours le travail. :slight_smile:
Faut pas croire, on ne fait pas 25 sorties par pure chatte (rousse…)

Franchement les nains, tu les poses sur le terrain, tu vas boire des coups et quand tu reviens à la fin du match, tu notes 1-0 sur la feuille, c’est pas plus difficile ! C’est ce que m’a dit un consultant il y a quelques années… :smiley:

Jç: après-match, dans les vestiaires de la Crash Beer Team, les joueurs qui n’ont pas été blessés trouve une lettre.

« Direction infirmerie ».

Les joueurs se dirigent lentement vers leur destination, le pas trainant. Ils y retrouvent leurs partenaires malchanceux et au centre de la pièce leur coach, assis sur un tonneau. Tout le monde regardent le coach, y compris le personnel médical. Toujours le silence…
Un bout d’un long moment, un infirmier s’approche du coach Barik.
« Monsieur? »

Le coach « Casque d’Or » relève doucement la tête et observe l’infirmier d’un regard froid. Il prononce d’une voix glaciale: « Sortez »

L’infirmier fait un signe paniqué à ses collègues et tout le staff médical présent sort précipitamment.
Il ne reste que le coach et ses joueurs, dont la moitié sont sur des lits.
« Les gars, ce match est particulier. J’ai vu des joueurs tout essayer pour éviter la défaite. Il y a même eu un moment où on aurait eu la possibilité de marquer un troisième TD. Mais le ballon à échapper à Golterk (Coureur n°1) et par conséquent n’a pas pu tenter la passe pour le contre. Cette action manquée ne m’a pas plu,… mais ce n’est pas le plus important. »

Le coach se lève, et soupire un bon coup. Puis brusquement, prend le tonneau à bout de bras pour l’éjecter à travers une fenêtre.
« Vous avez pris 5 sorties bandes de gonzesses!!! Vous vous croyez où? Dans un gala de dans elfique? Et combien de sorties avez vous fait? Aucune!!! C’étaient des orques en face! Vous croyez qu’ils allaient se laisser faire? Et qu’est ce que je vous ai dit sur les KO? Ca revient en jeu donc ce n’est pas suffisant!!! A cause de vos conneries, on s’est fait éjectés du top 8. On se retrouve encore à espérer des résultats favorables des autres équipes!!! Et comme il ne reste que 2 matchs, il y a de grosses chances que l’on ait dans l’os!
Je vous préviens, vous allez en chier à l’entrainement!!! Mur de granit, lance-parpaing et tirage de roule-mort seront au programme!!! Et peut-être le tout en simultané! »

Le coach sort de la pièce en ne prenant pas la peine d’ouvrir la porte. Devant les débris de la porte, les joueurs déglutissent:
« Les mecs, on a bien merdé sur ce coup… »
Vous avez pris 5 sorties, bande de gonzesses!!!

:thisup:

J10, dans le vestiaire avant le match:

Le coach Barik regarde ses joueurs se préparer pour le match.
« Les gars, je sais que l’entrainement a été éprouvant. Mais vous ne me laissez pas le choix. Vos performances sur le terrains sont plus que limitées. »

Un de joueurs lui répond:
"Essayer de traverser un mur de granit en tirant un roule-mort tout en étant la cible du lance-parpaing on s’y attendait.
Mais les parpaings et le mur recouverts d’excréments de gobelins, franchement, c’était dégueu…

  • C’est pour ce match!!! Je vous rappelle que c’est du Nurgle en face. Il va falloir cogner fort, encaisser et surtout ne pas être dégouté!
    Et je ne veux pas voir un de vous sortir comme vous l’avez fait contre des orques!
    Et je veux des sorties, pas de KO! Regardez ce que cela à donné la dernière fois."

Les joueurs baissent la tête. Voyant cela, « Casque d’Or » sait qu’il doit les motiver.

"En tout cas, malgré cet entrainement infernal, je tiens à féliciter Borgraz (tueur n°5) qui à réussit à traverser le mur (châtaigne) ainsi que Bardem (Blitzeur n°4) qui a compris à apporter son soutien à ses coéquipier quel que soit les coups qu’il reçoit (garde).
Pour les Play-Offs, cela ne dépend plus que de nous. mais c’est encore possible! Pour cela, il nous faut une victoire!!!
Etes vous des perdants?

  • Non coach!!!
  • Alors allez sur le terrain et pulvérisez moi ces tas de glaires!!!"

Le coach regarde ses joueurs et pense à voix haute:
« Pourvu qu’ils comprennent qu’ils doivent les massacrer.
Bon vu l’état de l’équipe suite à la déroute contre les orques, j’ai le droit à quelques atouts dans ma manche… »

Un conseil de Coach Nains a Coach Nain.
Boit des bières quand tu coach. :slight_smile:

Ça va motiver tes joueurs en leur donnant envie!