Une saison en immersion

Soyez tous les bienvenus dans cette nouvelle rubrique du Naoned Magazine ! Pour suivre cette nouvelle saison, nous avons recruté un tout jeune journaliste, fraîchement sorti de l’université des Lettres. Son nom est Renard Hylorit, et le tirage au sort à la rédaction l’a attribué à la nouvelle équipe du coach Gulix. Découvrez son reportage …

1 - Où l’on recherche le sujet du reportage

Le coach Gulix est introuvable. Cet été, alors que beaucoup d’équipes affûtaient leurs crampons, qu’une nouvelle compétition, le Old Bowl, se lançait et permettait à d’anciennes stars de retrouver leur gloire, mon sujet de reportage manquait à l’appel. Sa saison s’était terminée sur une fessée en demi-finale de la Mini-choko, et il avait laissé ainsi en plan les Salem Globetrotters. C’est vers elles que je dirigeais tout d’abord mes pas.

Elles pansaient encore leurs blessures, et réfléchissaient à intégrer le Old Bowl. Mais ces filles, qui avaient découvert le Blood Bowl un an auparavant seulement, ne souhaitaient être coachées que par une seule personne. Où était-il ? Avaient-elles un indice quant à sa destination ? L’une d’entre-elles m’indiqua qu’elle l’avait entendu parler d’un déménagement vers Thou. Je ne connaissais pas cette localité, mais découvrit qu’il s’agissait d’un petit port de pêche de la côte bretonienne.

Et c’est dans la taverne du Mât d’Isone que l’on m’apprit des nouvelles de cet étranger, abattu, déprimé, qui était venu poser ses guêtres au comptoir. Le coach Gulix avait claqué tout son pécule ici, et, une fois sa bourse vide, avait embarqué sur un navire de pêche. La Grolerie qu’il s’appelait. Grole de nom ! Le navire était à quai, je m’empressais d’aller voir le capitaine. Celui-ci me confirma avoir embarqué un bon à rien quelques semaines auparavant. Tellement incompétent dans les arts de la pêche, qu’il l’avait collé à fond de cale au bout de deux jours. Je lui demandais ce qui était arrivé ensuite, mais le pêcheur semblait réticent à me parler. Je piochais dans ma bourse de frais d’enquête, et ces pièces d’or ravivèrent sa mémoire. Contraint de s’abriter d’une tempête, le bateau avait fait escale sur une île étrange, et le coach avait été laissé là-bas. Sur l’île aux Harpies, comme la nommait le capitaine.

Mon devoir de journaliste était de retrouver cette île. Un quart de ma bourse me permit de faire dévier le chemin du bateau. Dans un jour, j’allais débarquer sur cette fameuse île, et découvrir ce qu’était devenu le coach. J’espérais retrouver un homme prêt à reprendre les commandes d’une équipe, même quelques jours seulement avant le début de la saison, car sinon, mon reportage s’arrêterait-là, et ma carrière avec …

2 - Où l’on débarque sur une étrange île

L’île aux Harpies, donc. Ce nom suffit à faire frémir quiconque à déjà entendu parler de ces créatures. Sur le bateau, les marins ne m’adressaient pas la parole. Ils allaient devoir approcher de l’île à cause de moi, et c’en était déjà trop pour eux. Pourtant, de ce que j’avais glané comme informations, leur dernière escale n’avait pas eu d’incidents. Mais qu’importe, le bateau n’allait pas accoster, et je me verrais contraint de débarquer à l’aide d’une barque.

L’île ne mérite pas son nom. Autant vous l’avouer tout de suite. On s’attendrait à trouver un rocher désertique, accidenté, mais tout est verdoyant, les plages sont belles, la végétation accueillante et pas envahissante. Je débarquais donc circonspect. Je quittais la plage en remontant un petit chemin, jetant un dernier coup d’œil au navire. J’arrivais alors dans un petit paysage vallonné qui n’était pas sans me rappeler un été au Mootland.

A la recherche du Coach Gulix, je suivis l’unique sentier qui serpentait à travers la prairie. J’apercevais d’ailleurs quelques brebis. Et, après une petite demi-heure de marche, je tombais sur le village. Et là, je découvris celles qui étaient nommées les harpies. Je fus accueilli par un groupe de demoiselles qui ressemblait étrangement aux quelques elfes que j’avais pu apercevoir lors de précédents voyages, mais qui présentaient toutes la particularité d’avoir une peau dorée. Je n’osais les toucher. Leur chevelure était flamboyante, d’un rouge profond et brillant. Et alors que j’essayais de reprendre mes esprits, je fus conduis vers ce qui ressemblait à un temple.

Nouvelle surprise, je découvris, à la gauche de celle qui semblait être la dirigeante, le Coach Gulix. Il me salua et traduisit les salutations. Derrière eux se trouvait un immense blason, qui présentait une harpe grise. Un illettré avait du nommer cette tribu des Harpies sur ce détail ! L’île aux Harpistes auraient sans doute bien moins apeuré les marins du coin. Surtout s’ils avaient pu contempler la beauté des lieux et de ses habitantes.

Je m’enquis de mon devoir de journaliste en demandant des explications. Il me fut demandé de patienter au rituel du Stout, qui avait lieu tous les soirs. J’en serais l’hôte privilégié, et j’aurais les réponses à mes questions.

Le coach Gulix reprendra-t-il les rênes d’une équipe cette saison ? Qu’a-t-il trouvé sur cette île ? Qui sont ces être étranges ? Découvrez tout cela dès demain, exclusivement dans le Naoned Magazine, dans la suite du récit de notre reporter Renard Hylorit.

Tu as eu un problème de clavier lorsque tu as tappé ta signature ? :stuck_out_tongue: :blush:
Stout?

Pas de problème de clavier, juste en rapport avec l’équipe ^^. Y a plein de clins d’oeil, de jeux de mots à la con, et oui, dont le Stout. On en parle d’ailleurs dans l’article du jour …

3 - Où l’on découvre le rituel du Stout

Il me fut demandé, pour le reste de la journée, de rester dans l’enceinte du temple. J’y demeurais seul, face à une énorme statue grisâtre. Un être de pierre, du même matériau que le sol et les murs du lieu. Je préparais quelques questions dont je souhaitais obtenir la réponse, et je relus mes notes, plusieurs fois, pour passer le temps. Le coach revint me voir quand l’obscurité commençait à tomber. Il me demanda de m’écarter, et la statue de pierre s’anima ! Il fallait le suivre, m’annonça-t-il.

A l’autre bout du village, une grande agitation régnait. Je suivais le golem de pierre, qui faisait deux fois ma taille. Sa démarche était lourde et lente. J’appris que les habitantes le nommaient Ness, mais que le coach, en souvenir d’un cousin estropié qui avait la même démarche, avait préféré l’appeler Gui. Arrivés au centre de l’agitation, le coach et moi-même nous assîmes près de la prêtresse. Gui grimpa sur un rocher, dans lequel étaient formés des emplacements pour ses pieds. Puis il se figea, le visage en avant.

Une frénésie s’empara de la foule. Alors qu’un liquide brunâtre coulait de ce qui pouvait passer pour la bouche du golem, toutes les villageoises s’approchèrent pour remplir une pinte. On m’en donna une, et j’allai moi aussi la remplir. Avec un peu d’appréhension, je goûtais ce breuvage noir surmonté d’une mousse beige. C’était doux, rafraîchissant, enivrant. C’était le Stout. Et tout à coup, je comprenais ce qui se racontait autour de moi.

Je pus me resservir plusieurs fois, jusqu’à ce que la source se tarissent, et que Gui ne regagne le temple. J’avais entre-temps raconté mon histoire, et découvert que la harpe qui ornait leur temple était également magistralement maîtrisée par certaines de ces filles. Je recueillais également des informations intéressantes sur leurs origines. Elles s’étaient séparées il y a bien longtemps du peuple elfe, pour venir vivre en paix et en retraite ici, où elles avaient découvert la source du Stout. Des connaissances magiques leur avaient permis de construire Gui, qui agissait en protecteur de l’île. Et elles avaient évité tout contact extérieur. Immortelles, elles ne connaissaient ni la vieillesse ni la maladie. Leur apparence était arrivée après plusieurs années de Stout, et elles accueillaient parfois des naufragés, des exilés, pour s’enquérir des nouvelles du monde.

Le coach était arrivé il y a quelques semaines, et avait été adopté. Lui semblait conquis par le Stout, et ne manifestait pas le désir de partir. Mais en fin de soirée, je vis un signe qui m’indiquait que quelque chose pourrait le convaincre de rejoindre le continent. Une vessie de porc remplie de sable était de sortie, et deux équipes s’affrontait pour sa possession. Il n’y avait pas de touchdown, pas de durs plaquages, mais l’agilité des participantes me bluffa. Et dans l’oeil de l’ancien coach, je percevais une lueur d’intérêt. Il me restait à lui en parler le lendemain.

Découvrez demain comment notre reporter va réussir à convaincre le coach Gulix de se relancer dans la Ligue BN, dans le quatrième et dernier volet de ce reportage. La saison redémarre, de quoi sera constituée l’équipe de Gulix ? Quelle sera son parcours ? Pour découvrir tout cela, il faudra suivre la chronique irrégulière de Renard Hylorit, toujours en exclusivité dans le Naoned Magazine !

4 - Où l’on voit une équipe se former

Le lendemain matin arrivait avec une gueule de bois. Le Stout avait frappé. Je trouvais l’ensemble du village frais et vaillant, contrairement à moi. Mais je m’étais fixé une mission, et j’allais la remplir. Je rejoignais le coach Gulix, et lui demandait s’il comptait rejoindre le continent pour le championnat à venir. Il resta évasif dans sa réponse. Même en lui rappelant les jeux d’hier soir, il ne voyait pas comment convaincre les elfes de quitter cette île.

J’avais, à l’aide du Stout, capturé quelques discussions le soir précédent. Certaines elfes semblaient tourner en rond sur cette île, et souhaitaient revoir d’autres horizons. J’allais voir la prêtresse. Et elle me confirma ce souhait de certaines de ses consœurs. Mais elle ne voyait pas ce qu’elles pourraient accomplir sur le continent, et l’approvisionnement en Stout poserait également problème, Ness ne pouvant être à deux endroits à la fois.

J’avais une idée. Je regroupais celles qui avaient un désir d’ailleurs sur la plage. Je leur expliquais vaguement les concepts du Blood Bowl, et initiai un petit match d’entraînement. La rumeur parvint aux oreilles du coach, qui, arrivant sur la plage, ne put s’empêcher de crier ordres et conseils aux joueuses. Celles-ci s’adaptaient parfaitement aux consignes et aux règles. Leur agilité était époustouflante, et leur jeu de balle efficace. A voir ce que cela allait donner avec une opposition.

En début de soirée, la prêtresse nous convoqua, moi et le coach. Elle nous conduisit à une grotte masquée par un large bosquet. Celle-ci descendait dans les entrailles de l’île, et nous découvrîmes une grotte sous-marine, qui donnait directement sur la mer, cachée aux yeux de l’extérieur. Et une magnifique goélette elfe patientait ici. Elle nous annonça qu’elle nous offrait cette goélette pour faire parcourir le monde à celles de l’île qui le souhaitaient. Un an, c’était la période qui nous était autorisé. Le coach avait les yeux qui brillaient. Il me demanda dans combien de temps le championnat démarrait. Il nous restait 6 jours pour atteindre les quartiers généraux de la ligue et nous inscrire.

Pour ceux qui ne suivraient pas l’actualité de la Ligue, le coach Gulix a bien réussi à s’inscrire à temps, avec une équipe nommée les Oilean na Clairsi. On en sait très peu sur cette franchise, si ce n’est ce reportage de Renard Hylorit. Pas d’entraînements ouverts au public, pas de matches amicaux, seule une conférence de presse est annoncée pour ce début de semaine, avant la rencontre face aux Smaug Blockers. Notre reporter suivra la franchise pour le Naoned Magazine, en totale immersion, toute la saison.

Exclusif ! Avant le premier match de la saison, notre reporter Renard Hylorit nous décroche un entretien EXCLUSIF avec le coach Gulix !

Cet entretien a été réalisé la veille du match contre les Smaug Blockers par Renard Hylorit, qui nous a livré cet été un reportage sur ce qu’était devenu le coach Gulix. Ce dernier se lance à nouveau dans la Ligue BN, à la tête d’une équipe inédite. Découvrez, en exclusivité pour le Naoned Magazine, cet entretien.

Coach, pouvez-vous nous en dire plus sur l’équipe que vous dirigerez cette année, ces Oilean Na Clairsi ?
Je laisse vos lecteurs découvrirent leurs origines dans votre reportage, Renard. Ce que je peux dire de plus, c’est que c’est l’équipe la plus efficace pour jouer le ballon que j’ai eu à diriger. Ces joueuses surpassent même les Exskavenarks, à leurs débuts du moins. Ce sera moins rapide, à mon grand regret, mais l’absence de véritable « impact player » me permettra de développer un beau jeu collectif. Du moins je l’espère.

L’équipe est-elle prête ? Elle n’a participé à aucun stage public, personne ne l’a vue s’entraîner, et aucun match amical n’a été programmé avant l’ouverture de la saison.
Tout d’abord, au Blood Bowl, aucun match n’est amical. Point. Et j’ai trop souffert par le passé de blessures handicapantes dès le début de saison. Ensuite, c’est vrai que l’équipe a pris du temps à se monter. Mais elle sera prête le jour J, même si mon équipement de la Forge de l’Ombre tarde un peu à me fournir les dernières pièces d’armure.

Avant de revenir à la saison à venir, des mots concernant vos deux anciennes franchises, qui avaient déclaré vouloir rejoindre la nouvelle compétition de l’Old Bowl, mais qui n’y ont encore fait aucune apparition ?
Oui, j’ai, comme vous le savez, passé l’inter-saison loin des terrains de Blood Bowl. Et mes échanges récents avec ces équipes m’ont appris qu’elles ne souhaitaient personne d’autre que moi comme coach. C’est valorisant, je dois l’avouer. Ensuite, mon agenda est parfois assez rempli, mais si l’occasion se présente, je compte bien tenter de rafler des victoires dans cet Old Bowl. Quand ? Je ne sais pas encore, mais j’y ai quelques revanches à prendre.

Le calendrier vous a placé dans la première poule, où figurent de nombreuses équipes cogneuses. Un avis ?
Ça me va très bien, nous pourrons dominer facilement le jeu avec ballon. De toute façon, il faut gagner peu importe l’adversaire. Et je sais gérer mes équipes quand elles sont dominées physiquement. Cela fait deux saisons que c’est le cas. Je vais retrouver des coaches que j’ai affronté, côtoyer, et des nouvelles têtes. Je souhaitais en affronter certains depuis quelques temps. Ce sera intéressant.

Votre premier adversaire, Crocodile, dirige une équipe réputée lente, mais solide. Comment abordez-vous cette rencontre ?
Avec sérénité. Ce coach, comme moi, a eu quelques difficultés à s’imposer la saison précédente, mais il fait parler de lui. J’espère qu’il proposera un jeu ouvert. A défaut, nous ouvrirons les brèches en plantant les premières banderilles. J’espère juste ne pas avoir à trop garnir notre infirmerie. Et puis, notez-le, je n’ai encore jamais perdu contre des nains en match officiel. En ligue comme en tournoi.

Espérons que cela se poursuive, alors ! Dernière question : vos objectifs cette saison ?
Rapporter au moins un titre, si possible celui de champion. J’aime beaucoup également les titres annexes, comme tous les suiveurs le savent. Mais le départ sera très important, avec ce système de poules. Tout retard sera préjudiciable, à mon avis. On le voit déjà avec les premiers résultats. A la mi-saison, on pourra je pense faire un premier bilan.

Merci à vous, et bonne chance pour cette nouvelle saison !

Rentrée victorieuse pour les Oilean Na Clairsi
par Renard Hylorit, envoyé spécial détaché auprès de l’équipe des Oilean Na Clairsi

C’est au complexe sportif Gran Lo’s que le public a pu découvrir la nouvelle équipe menée par le coach Gulix, les Oilean Na Clairsi. Par un temps clément, le public s’est déplacé moyennement, 12.000 spectateurs environ prenant place dans les gradins. L’attrait du mystère a clairement fait pencher la balance vers les elfes, pour ce qui est du soutien du public. Mais c’est sur le terrain que tout se règle.

Les Smaug Blockers réalisent une entrée de match intéressante, ne laissant même pas la balle toucher le sol, et réceptionnant parfaitement le coup d’envoi. Ils forment une cage, du classique chez les nains, et commencent à progresser sur leur flanc droit. Les elfes décident de harceler les barbus, repoussant quelques joueurs pour resserrer la cage. Une tactique payante ! Un trou se crée, et malgré le soutien de ses coéquipiers, le porteur de balle tombe ! La balle sort et le public l’envoi sur Stua, la blitzeuse elfe qui s’était décalée dans le camp nain. Mais, alors qu’elle tente de prendre de vitesse la défense, le dernier rempart réussit un magnifique croche-pied qui envoie à terre l’elfe.

Les nains repartent à l’attaque, mais la balle n’est pas leur amie, et ils n’arrivent pas à la garder proprement. Ils décident donc de jouer physique, et cela paie ! Les rangs elfes connaissent leur première déconvenue lorsque le n°10 des Smaug Blockers, Bifur, se déchaîne et blesse gravement la lanceuse Beanna, et tue Féar ! La mi-temps arrive sur le score de 0-0.

Malgré les blessures, le coach Gulix est content. Son plan de jeu était de tenir la réception des nains, pour prendre l’avantage en deuxième période. Mais il n’aura que 9 joueuses à disposition. Peu importe, sur leur réception, les elfes se déploient côté droit, et décident d’attendre les nains. C’est un jeu dangereux ! Les nains entourent les elfes, et font pleuvoir les coups ! Mais une elfe arrive à renverser la situation, et fait chuter son adversaire, le long de la ligne de touche. L’aile est ouverte, et les Oilean Na Clairsi en profitent pour s’infiltrer. La balle est transmise à Tua, le long de la ligne, protégée par ses coéquipières. Les Smaug Blockers, pris à revers, tentent de revenir à grand peine, mais les elfes coupent leur trajectoire par une attaque au sol diagonale. Pas assez rapide, la défense est prise de court, et encaisse le touchdown !

Il reste encore un peu de temps aux Smaug Blockers, mais il ne faudra pas traîner. Les elfes ne sont plus que 7 sur le terrain. On enfonce encore le flanc droit, et deux elfes rejoignent l’infirmerie. Mais en fond de terrain, les coureurs nains n’arrivent pas à mettre la main sur le ballon ! Stua arrivent même à le récupérer, mais une transmission hasardeuse vers une coéquipière échoue, et c’est par une passe longue que les Smaug Blockers vont tenter d’arracher le nul… La pression est trop forte, et le ballon glisse des mains du passeur. Le coup de sifflet final retentit. Victoire des Oilean Na Clairsi.

A venir, les réactions du coach Gulix

Conférence de presse publique du Coach Gulix

Après un match amical face aux Black Panthers, le coach reçoit les journalistes pour une conférence de presse improvisée au fond de la salle commune du Mât d’Isone

Bonjour coach, on est où ici ?

Ah, c’est notre camp de base. Une taverne portuaire comme tant d’autres, certes, mais elle nous permet un accès rapide à l’île d’origine de mes joueuses. Et puis ils servent un ragoût succulent. Sans compter la présence d’un ancien de terrain qu’on a reconverti en camp d’entraînement.

Le match amical n’était annoncé nulle part. Pourquoi les Black Panthers ? Leur profil ne correspond pas trop à vos futurs adversaires.

C’est vrai, mais l’opportunité s’est déclarée au dernier moment. Les Black Panthers se sont établis non loin, je connais déjà leur coach, et les deux équipes étaient disponibles. Quant au profil qui ne correspond pas à mes futurs adversaires, tout match est bon à prendre.

Vous subissez une défaite assez sèche, quand même. 3-0, ça fait toujours mal au moral.

La défaite est là, c’est sûr, mais ce match m’a permis d’expérimenter certaines formations. Le match aurait pu tourner si j’avais ouvert le score en première mi-temps. La star adverse Fendalsh a porté son équipe, et nous avons raté l’opportunité de lui faire mordre la poussière. Nous ne réitérerons pas cette erreur. Les filles ont plus porté la balle, certaines séquences étaient agréables, malgré la défaite, qui compte pour rien, je suis satisfait.

Comment va votre équipe suite à votre victoire inaugurale ?

L’équipe va bien, même si notre lanceuse Beanna va devoir prendre un peu de repos. Nous déplorons également la mort de Féar, elle aura vécu son rêve de parcourir le continent de manière trop éphémère. Si les Smaug Blockers souhaitent nous inscrire dans leur livre de rancunes suite à cette défaite, qu’ils sachent que nous l’avons bien fêtée et que le Stout a coulé à flots ! L’important n’est pas de garnir l’infirmerie mais de marquer des points ! Je regrette juste de ne pas avoir déployé un meilleur jeu de balle, mais cela viendra avec l’expérience.

Prochain adversaire, le FC Orc de Nembourg. Vous avez déjà affronté le coach Popov. Quelles sont vos réflexions vis-à-vis de ce match ?

J’espère un grand match, capables de bien figurer au challenge Chanelf. Avec un coach aussi funky, cela est possible. J’ai déjà affronté ses Blood Brothers, quand je coachais les Exskavenarks. Une de mes nombreuses défaites, mais un match très plaisant et très enlevé. Au vu de sa composition, cela peut encore être le cas. Mais le défi physique va être de taille, et le danger pourra surgir de n’importe où.

Le coach Gulix a interrompu l’interview à ce moment-là, alors qu’un tremblement ébranlait le bâtiment. Il est sorti précipitamment sur les docks, où venait d’arriver la goëlette des Oilean Na Clairsi. Certains passants ont déclaré avoir vu passer une montagne humaine, littéralement, que le coach s’est empressé de diriger vers l’entrepôt qui sert de vestiaire à l’équipe. Une surprise à venir ? Une arme secrète ? Seul le futur nous l’indiquera …

Notre reporter Renard Hylorit reviendra la semaine prochaine pour couvrir le match. Avant-match, résumé, premières réactions, tout cela en exclusivité dans le Naoned Magazine !

Excursion en Terres Sauvages (première partie)

Renard Hylorit, envoyé spécial rattaché à l’équipe des Oilean Na Clairsi pour le Naoned Magazine, a rejoint l’équipe après un voyage personnel d’une semaine. Alors que les elfes s’apprêtent à affronter deux équipes orques à la suite, il nous raconte le voyage vers les Terres sauvages qui accueillent ces équipes.

J’ai retrouvé cette semaine l’équipe des Oilean Na Clairsi sur le chemin vers les Terres Sauvages. Nos deux prochaines journées de championnat vont s’y dérouler, et le coach Gulix a réussi à monter toute une caravane pour effectuer ce déplacement périlleux. Il a prévu d’amadouer les chefs orques avec de la verroterie et des spécialités culinaires de l’île d’origine de l’équipe. Espérons que cela fonctionne et nous permettent de sortir du stade vivants.

Ce sera la première fois, pour ma part, que je rencontrerai ceux qu’on appelle « les Peaux Vertes ». Les légendes peuvent être effrayantes, mais parfois s’y confronter réellement permet de vaincre ses peurs. J’ai passé la dernière semaine dans les Carpettes, et les vampires ne me procurent plus de sueurs glaçantes dans le dos. Mon ancienne collègue Agorine Lefêvre semble apprécier leur compagnie, pas moi. Je n’ai pas obtenu de place pour assister à leur dernière rencontre, mais ce que j’ai appris de leur comportement me suffit. Il ne m’étonne pas qu’une pimbèche comme elle les rejoigne (et qu’ils la laissent les rejoindre). Ma place est bien meilleure. Et je préfère le Stout au Sang, loin s’en faut.

Le coach semble se méfier de cette confrontation avec le coach Popov. Il n’a jamais gagné dans son enceinte, qu’il a toujours visité en deuxième journée de championnat. Mais tous les ans, il y arrivait avec une équipe amoindrie et perdante. L’équipe est légèrement amoindrie cette année encore, mais surfe sur une victoire. La donne sera différente ce soir.

J’espère juste que la présence sur le terrain voisin du Coach Heinrich, bête noire et tourmenteur du coach Gulix, ne le perturbera pas, et que son coaching sera entièrement focalisée sur le match. Une victoire et un match plein, c’est ce qu’attendent les fans de l’équipe. Certains voyagent avec nous, et certains me font peur en cas de défaite. Et dire qu’il faudra rester dans ce coin paumé avant d’aller affronter les Grass Burners à la prochaine journée. Au moins deux victoires sur les trois premiers matches, c’est ce que m’a confié le coach après un excès de Stout l’autre soir. Si tout va bien, mon prochain article devrait paraître en fin de semaine.

Ca doit être bon, le Stout au Sang!

Expédition en Terres Sauvages (deuxième partie)

Renard Hylorit, notre reporter phare, poursuit son expédition dans les Terres Sauvages en compagnie de l’équipe des Oilean Na Clairsi. Vous, lecteurs du Naoned Magazine, vous découvrirez dans cette seconde partie l’arrivée de l’équipe et son match face au FC Orc de Nembourg. En attendant la suite et la rencontre face aux Grass Burners.

Cette chaleur est intenable. Quand nous sommes arrivés au stade, en début de soirée, la chaleur était étouffante. Si l’on y rajoute les 16.000 spectateurs entassés dans l’enceinte, on comprend aisément que les Oilean Na Clairsi aient peiné physiquement ce soir. Pourtant, une petite brise rafraîchissante s’est rapidement fait sentir. Sans doute un effet secondaire de la pluie qui s’abattait sur le terrain annexe où s’affrontaient les hommes-lézards.

Le coup d’envoi était donné par les elfes. Le coach avait donné ses ordres, il fallait contenir la furia des orques, et les contrer dès que possible. Un tir en fond de terrain étirait déjà les lignes orques, mais le lanceur P’tit Mioche démontrait son savoir-faire en expédiant une Main de Dieu derrière les lignes elfes. Coach Gulix s’y attendait, et ne se faisait pas prier pour récupérer le cuir, celui-ci n’ayant pas trouvé de receveur orque. Les elfes, repérant une brèche dans la défense orque, se projetèrent vers l’avant et une magnifique passe longue allait amorcer ce contre … quand un orque noir réussit à miraculeusement prendre possession du ballon ! La foule s’excita, et savait que le match venait véritablement de se lancer. Les orques se lancèrent à l’assaut sur leur flanc gauche, mais les elfes ne s’avouèrent pas vaincu et firent chuter le porteur de balle. La balle au sol à quelques mètres de la ligne de but elfe, le stade retenait son souffle.

Une blitzeuse elfe réussit à se libérer du marquage orque et à se saisir de la balle. Une de ses coéquipières, esseulée, pouvait partir pour un contre inarrêtable. Mais deux orques se dressaient entre les deux elfes. L’hésitation se lut sur le visage de l’elfe, qui ne savait pas s’il valait mieux passer la balle maintenant ou tenter de passer entre les deux peaux-vertes. La balle partit parfaitement, le stade retint son souffle, et explosa quand Horc Kacola s’arracha pour réussir l’interception. L’élan des elfes était coupé, et les orques en profitèrent pour ouvrir le score.

Une équipe euphorique, une autre démoralisée, il n’en fallait pas plus pour qu’au coup d’envoi suivant les orques débordent les elfes. Malgré une réception parfaite de la balle, les elfes n’eurent la balle qu’un court instant. Un placage rapide d’un blitzeur orque fit chuter la balle, et celui-ci en profita pour la ramasser et faire le break juste avant la mi-temps. 2-0 à la pause.

Sur le terrain, les elfes se faisaient dominer sur le jeu de balle, alors que le défi physique était équilibré, malgré de nombreuses chutes, sans gravité, des elfes. Une réaction des Oilean Na Clairsi était attendue dès l’entame de la seconde mi-temps, si elles souhaitaient obtenir un bon résultat ici.

Les elfes attaquaient la seconde mi-temps bille en tête, et perçaient la défense orque par la droite. Mais P’tit Fumier, le gobelin sournois du FC Orc de Nembourg, venait divertir le blitzeur porteur de balle qui finissait dans les bras d’un public sage. Cela dut les galvaniser car quand le gobelin arriva vers eux quelques secondes plus tard, il fut proprement démembré. La balle était de retour dans le camp des elfes, qui en reprenaient possession et tentaient une attaque côté gauche. La défense se déportait pour mieux se faire contrer. Le Touchdown de Choc Apic concluait un magnifique mouvement de changement d’aile elfe. Il restait la moitié de la mi-temps pour arracher le nul.

Les elfes formèrent une défense compacte sur les ordres du coach Gulix. Il fallait rapidement se projeter derrière les lignes orques et prendre ce ballon pour l’égalisation. L’équipe semblait puiser dans ses dernières ressources. La séquence de jeu précédente avait été éprouvante. Les orques profitèrent des espaces laissés sur les ailes pour s’infiltrer dans le camp elfe, et placèrent à nouveau une Main de Dieu derrière les lignes elfes. La passe était encore manquée, et les elfes parvenaient à la remonter. Mais Nuffle avait choisi son vainqueur, et la balle ne resta pas elfe longtemps. Les orques étaient à une passe de leur troisième touchdown, elle partit parfaitement, mais une elfe s’était placée pour l’interception. Ses doigts frôlèrent le cuir, mais la présence toute proche d’un orque noir la gêna. Le break était à nouveau fait. 3-1

Le match était plié, et les elfes n’y étaient plus. Sur leur réception, elles cafouillèrent leur jeu, et se laissèrent à nouveau déborder. Les orques avaient le champ libre pour mettre un quatrième touchdown. Le score était lourd, comme le temps, mais l’équipe n’avait que peu souffert physiquement. Le public avait visiblement grandement apprécié ce match, vu les sommes dépensées en merchandising et autres souvenirs. Les deux équipes repartirent avec un joli magot. Le coach Gulix tentait de remotiver ses troupes dans le vestiaire, quand il demanda si quelqu’un avait une idée de comment le match aurait pu mieux tourner, quelles erreurs avaient été faites. J’osais dire que sans les interceptions adverses, la victoire aurait été une belle éventualité. Après quelques secondes de silence, le coach m’offrit un poste « d’assistant aux vérités toutes connes ». Je ne sais qu’en penser, mais j’aurais désormais officiellement le droit de m’assoir sur le banc de l’équipe.

Notre caravane de supporters repart demain pour bien préparer le prochain match. Le coach Gulix a décidé de les suivre, pour profiter pleinement de leur enthousiasme, et peut-être en recruter un ou deux. Nous affrontons à nouveau des orques au prochain match, mais leur style de jeu est complètement différent. Beanna sera de retour, et son jeu de passe devrait annihiler les tentatives d’interceptions. J’espère que l’issue du match diffèrera.

[i]Promotion pour notre reporter de choc ! Comment l’équipe va-t-elle préparer son prochain match ? Saura-t-elle se relever de cette claque ? Vous le découvrirez au prochain épisode !

Le courrier des lecteurs est en ébullition cette semaine, et il semblerait que le Stout fasse des envies dans les Carpettes ! Nous transmettons ces demandes à Renard, qui, dès son retour, proposera peut-être des cours de cuisine ![/i]

Le courrier des lecteurs du Naoned Magazine

Cette semaine, la rédaction a décidé d’adresser les questions des lecteurs à Renard Hylorit, notre reporter actuellement en tournée dans les Terres Sauvages avec les Oilean Na Clairsi. Entre deux bivouacs, il a pris le temps de trier les questions et de répondre à certaines. Découvrez donc cette nouvelle rubrique tout de suite !

Dans un récent article, vous avez indiqué apprécier le Stout au sang. Quelle est donc que ce plat ? Quel goût a-t-il ? Où peut-on se le procurer ? par Jean-Petit Coiffe, du Mootland

Et bien, il semble que tout ceci soit parti d’une mauvaise interprétation de mon style, qui emprunte aux plus grands dramaturges de l’académie de Nuln. Il est vrai que je devrais adapter ma prose à mon lectorat, mais il est difficile de se défaire de ses habitudes. En en discutant au sein de l’équipe, j’ai néanmoins découvert qu’il existait un plat que l’on traduirait littéralement par « Sang au Stout », le « beoir fola ». Il s’agit en fait de sang de mouton cuit dès la mort de la bête, que l’on cuit immédiatement en y ajoutant une bonne quantité de Stout, différentes plantes cultivées sur l’île (navet, radis, choux). La mixture est ensuite bourrée dans les boyaux des bêtes tuées, et le tout est fumé pendant plusieurs semaines. Je pourrais y goûter au retour de notre expédition dans les Terres Sauvages, mais il semble que ce soit un plat très apprécié des joueuses. Est-ce ce qui leur a manqué lors du dernier match ?

Des rumeurs de corruption commencent à circuler au sein de la Ligue, qu’à à dire le coach Gulix là-dessus ? par A. des Carpettes

« S’il y a trucage, j’aimerai bien chopper celui qui l’a mis en place pour le remettre bien en place ! ». Tels ont été les mots du Coach quand je lui ai transmis cette requête. Il est vrai que les événements étranges du dernier match ont créé de la suspicion chez certains suiveurs. J’ai cru lire que des aimants avaient été posés sur le ballon du match. Étrangement, celui-ci a rapidement disparu à la fin du match. Et comme par hasard, nous sommes une des équipes de la poule qui fait le moins d’usage du métal dans son équipement. Tout ceci est étrange, mais une enquête sera lancée si les irrégularités se poursuivent, je fais confiance aux instances de la Ligue à ce propos.

Et 1, et 2, et 3-0 ! par Fendalsh, depuis chez Fendalsh

On t’attends en J12 en play-offs mon mignon …

(Message indescriptible tâché de sang accompagné de glyphes skavens)

Le message a été transmis au coach Gulix, qui a dépêché un supporter vers les bureaux du Old Bowl. Un problème d’inscription en retard je crois …

Quel est le programme de l’équipe dans les semaines à venir ? par « Votre plus grand fan »

Battre avec la manière et le score les Grass Burners. Puis le coach a prévu un déplacement vers Naoned pour le DragonBowl. Il y a souvent bien figuré, avec les Exskavenarks, mais il se pourrait que les Oilean Na Clairsi soient de la partie cette année. Le coach Gulix a un regard étrange en parlant de ce tournoi, comme s’il préparait un mauvais coup …

Quelqu’un a-t-il vu mon squig-caniche ? Je l’ai perdu le 14 septembre au coin de l’avenue Sigmar, à Nuln. Il s’est enfui par une ruelle derrière le restaurant Cathayen « Kissè Skon Boof ». Mme Michel, qui a perdu son squig

Euh, le message a été transmis au service des Faits Divers du journal.

C’est tout pour cette semaine ! Le courrier des lecteurs reviendra plus tard cette saison ! N’hésitez pas à adresser vos questions à nos journalistes. La rédaction se fera un plaisir de les embarrasser avec !

Expédition en Terres Sauvages (troisième partie)

Le chemin vers le stade des Grass Burners est plus difficile que nous l’imaginions. Ou est-ce notre carte qui n’est pas correcte ? Il se pourrait également que ce soit le coach qui nous ait réservé cette surprise. Alors que nous pensions que l’équipe allait jouer contre les orques, notre caravane est arrivée à un carrefour commercial. Planté là, au milieu de nulle-part, se trouvait un gigantesque chapiteau, sous lequel était installé un terrain de Blood Bowl. Autour du chapiteau se trouvaient toutes sortes de commodités, des classiques vendeurs de souvenirs aux étranges docteurs de Cathay. Le coach annonçait à toute la caravane une pause salvatrice, et quartier libre pour toute l’équipe !

Je décidai de suivre le coach. Il accepta à contre-coeur. Avant d’entrer sous le chapiteau, j’attrapai un programme au vol. Plusieurs matches étaient prévus, et beaucoup nous intéressaient. On retrouvait ici 4 de nos futurs adversaires en championnat. Le coach s’arrêtait-il ici pour de l’espionnage ? Sans doute, mais la dernière ligne m’indiquait qu’il était ici pour une toute autre raison également. Les Exskavenarks étaient prévus pour leur entrée dans le OldBowl.

Je suivais le coach vers une arrière-tente, et fus submergé par la pestilence des lieux. Les hommes-rats s’étaient installés ici, et ils empestaient bien plus que les chameaux qui tractaient notre caravane. Ne parlant pas le skaven, je ne compris rien à la discussion qui eut lieu, mais je compris assez facilement que ma présence n’était pas la bienvenue. Au bout de plusieurs minutes, le coach sortit avec moi et m’expliqua qu’il reprenait ce soir les commandes des Exskavenarks, pour un match d’Old Bowl. Et qu’il fallait mieux que l’équipe se concentre sur le match à venir plutôt que de jouer les spectateurs.

Ceux qui suivent le Old Bowl connaissent le résultat, et savent que les Exskavenarks poursuivent leur série de défaites. Le coach Gulix a néanmoins profité de cette relâche pour voir nos futurs adversaires. Peu de jeu au ballon à attendre d’eux, visiblement. Mais c’était à prévoir. Il va falloir marquer cette poule de notre empreinte dès notre prochain match ! Il s’est avéré que le chapiteau était très proche du stade des Grass Burners, que nous affrontons donc dès ce soir. Les joueuses attendent ce moment avec impatience, pour laver l’affront du premier match contre les peaux-vertes.

En parlant de peaux-vertes, j’ai vu le coach discuter avec Mr.Tree, le coach des Hell Dogs, autre franchise orque de la ligue. Est-ce pour obtenir des informations sur nos futurs adversaires ? A moins que ce ne soit en prévision d’un futur match de Old Bowl, les Jany Cross Rippers étant également de la partie. Rappelons d’ailleurs que le dernier match de la saison dernière avait vu la victoire des Salem Globe Trotters sur les morts-vivants.

Dans tous les cas, demain s’achève notre expédition en Terre Sauvage, avec un retour sur le match, et les impressions du coach sur ce début de saison.

Expédition en Terres Sauvages, quatrième partie

Notre reporter Renard Hylorit revient sur le match des Oilean Na Clairsi face aux Grass Burners, pour le compte de la troisième journée de championnat. Le voyage en Terres Sauvages s’achève pour lui, l’équipe revenant vers la civilisation pour la suite des compétitions.

Le Chapiteau quitté, nous reprîmes la route pour nous diriger vers les terres des Grass Burners. A chaque bivouac, le coach prenait à part Beanna et Báisteach, pour leur expliquer certains plans de jeu qu’il souhaitait voir appliqués au prochain match. La clé du match résidait, pour lui, dans la gestion du ballon et sa circulation.

Le soir du match, nous fûmes surpris de découvrir un stade dévoué à notre cause. Est-ce pour le jeu que nous tentons de déployer, pour l’exotisme de l’équipe ? Peu nous importait, nous avions le soutien du public. Le match démarrait sur un coup d’envoi raté, les orques faisant la balle. Démarrer un match balle en main est toujours plaisant. Mais était-ce un piège, une tactique ? Dès le coup de sifflet, une trappe s’ouvrait sous les pieds de Beanna, notre lanceuse, qui chutait et laissait échapper la balle. Le reste de l’équipe se plaçait alors pour protéger le ballon, et tenter une percée. La défense orque pliait légèrement, et la bataille au milieu du terrain s’avérait équilibrée. Le troll semblait perdu sur la ligne d’engagement, ne prêtant attention à personne, rêvassant. Le plan de jeu du coach se déroulait comme prévu, et une percée de Báisteach permettait à Beanna de régaler la foule d’une magnifique passe, qui se concluait par un TD mérité.

Les orques repartaient directement au combat, et un gobelin fit son entrée. La défense elfe se positionnait pour gêner un potentiel lancer de gobelins, mais le troll ne semblait pas intéressé par cette technique. Le coach orque Chukytoad fulminait sur son banc de touche. Il restait aux orques à tenter un passage au sol. Mais la défense elfe tenait bon, et ne laissait pas de marge de manœuvre aux orques, qui peinèrent à dépasser la ligne centrale. 1-0 à la mi-temps, alors que les Oilean Na Clairsi avaient même remis la main sur la balle.

Le premier à rentrer sur le terrain était le troll, qui semblait avoir acquis une envie et une intelligence habituellement étrangères à cette race. Les elfes réalisaient un bon coup d’envoi, et, à dix contre onze, s’attendaient à subir la furia verte. Les orques progressèrent tranquillement, se faisant un chemin avec leurs poings, mais les vaillantes elfes tinrent bon, et restèrent sur le terrain. Un orque distrait reçut même un coup violent de la part de Eidhneán, qui le laissa définitivement sur le carreau. Les orques jouaient la montre, mais égalisèrent sous la pression elfe avant la fin du temps réglementaire.

Pressés de terminer le match, les Grass Burners anticipèrent le coup d’envoi à suivre, et étalèrent par terre la receveuse elfe, dans l’espoir d’annihiler toute tentative de scorer identique à celle de la première mi-temps. Les Oilean Na Clairsi choisirent une approche différente. Quatre d’entre elles s’infiltrèrent dans le camp orque, quatre possibilités de marquer, pendant que la lanceuse protégeait le ballon au fond du terrain. Les orques tentèrent de se placer pour les gêner, mais Stua réussit à se démarquer, aidée par une coéquipière, et une fabuleuse passe longue atterrit parfaitement entre ses bras, les derniers mètres pour le TD n’étant qu’une formalité.

Victoire finale des Oilean Na Clairsi 2 à 1

A venir, prochainement, la conférence de presse du coach Gulix, en direct du Mât d’Isone

Gnia! gnia! gnia! :tongue:

Rumeurs du jour

Des témoins annoncent avoir aperçu le bateau personnel du Prince Moranion, ancré près du terrain des Oilean Na Clairsi. Ces rumeurs sont à confronter avec les autres rumeurs mentionnant l’arrivée dans la région d’Eldril Fendlabise. Nous en saurons plus ce soir, au coup d’envoi, mais toujours est-il que les blessures successives de Tua et Stua, les soeurs blitzeuses de l’attaque elfe, empêchent le coach Gulix de bénéficier de toutes ses options.

Autre rumeur, celle d’une participation au Bowl des Korrigans à venir. Alors que le coach Gulix avait les années précédentes mené les Exskavenarks dans ce tournoi, raflant même le prix de la meilleure attaque 2011, il semblerait qu’il souhaite emmener ses joueuses en tournoi, malgré la débâcle du Dragonbowl !

Enfin, il semblerait que le stade voisin des Black Panthers soit actuellement sous un blizzard. Faut-il croire le coach Giom quand il annonce faire tout pour avoir une température correcte ? Quand on connaît la réputation des elfes noirs et la physiologie de leurs adversaires lézards, on peut en douter. D’après le coach Gulix, que nous avons contacté, l’antre des Black Panthers peut en effet être parfois glaciale, même si l’accueil est toujours chaleureux.

C’est sur cette dernière phrase dont nous vous laissons interpréter le sens que nous clôturons cette section des rumeurs !