La saison des RetzPulsifs.

Zebulon était fière de ses joueurs. La saison venait de se terminer et malgré un dernier match douloureux et un début de saison irrégulier, les objectifs qu’il avait fixer à ses ouailles étaient largement atteint.

Dans l’intimité du vestiaire il avait doublé les primes de match après la qualif pour les PO obtenu face aux Sleeping Forest. Cette prime fut même triplé lors de la qualif pour les 1/2 obtenu contre les Black Lizards et enfin quadruplé après avoir obtenu la place en finale contre les Cheuteumeuses.

Alors que le coach procédait au debriefing de fin de saison avant de laisser partir les joueurs survivants dépenser leurs tunes au bordel, l’avocat du club pénetra violemment dans le vestiaire.

« Coach Zebulon, l’ensemble des primes que vous avez décidé de verser aux joueurs n’étaient pas prévu dans notre contrat. Vous avez pris cette décision seul, par conséquent, le club ne les versera pas. Elles sont à votre charge, et vous devez 500.000 PO! »

« …C’est pas possible…Vous êtes des rats… »

« Vous n’aviez qu’à lire le contrat. Toutes les dépenses autre que celles liès au salaire des joueurs sont à la charge du coach. »

« Avec la saison qu’on vient de faire? Si c’est comme ça, je démissionne. Démerdez vous sans moi, maintenant… »

Furieux, claquant la porte, le coach quitta les RetzPulsifs qu’il avait mené si haut…ruiné…sans club…

Quelques semaines plus tard, son agent retrouva le coach. Il avait bien changé. La bouteille de muscadet à la main, une boite de BN à ses pieds, le poil hirsute son prestigieux maillot de coach était en lambeau.
« Coach, fô vous ressaisir, là. Et j’ai LA solution pour vous faire rebondir ».

Grognant en soulevant un sourcil, Zebulon répondit
« Kés tu m’veux toi? »

« Merde, quelle haleine…Bon, y’a un club à vendre. Une PO symbolique. Un club historique. Si vous le rachetez et que vous réussissez votre saison, la plus value sur la revente devrait couvrir vos dettes et ma commission. »

« Ah…Requin! Et c’est quoi ce club historique? »

« Le FCNA, coach. Ils sortent de leur pire saison depuis 50 ans. Tous les joueurs sont nuls…mais alors vraiment nul. C’est un beau challenge. »

Cette solution ne réjouissait pas Zebulon, mais c’était la seule. Et elle avait le mérite de le sortir de la merde. Aussi, le lendemain, il était « l’heureux » propriétaire d’un club à la dérive, à l’effectif pléthorique dont la plupart des joueurs n’avait pas le niveau pour affronter une équipe de Snot…

Sa première décision fut brutale:
"Salut les gars. C’est moi le nouveau BOSS. Et les choses vont changer ici. Déjà, vous n’êtes pas digne de ce blason. Le FCN est prestigieux. Pas vous. Même en solde vous êtes trop cher pour ce que vous faites.
Alors on change de nom.

Bienvenue à la FNAC les gars."